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Euroligue : L’ASVEL et Pau-Orthez éliminés

vendredi 15 février 2002, par Christophe Blandin

La dernière soirée de la première phase de l’Euroligue de basket-ball messieurs a tourné au cauchemar avec l’élimination invraisemblable de Pau-Orthez (groupe C), battu par les Slovènes de Novo Mesto (74-84).

Villeurbanne, dans le groupe D, a certes gagné son ultime match au Partizan Belgrade (88-82). Mais ce succès s’avère inutile, puisque les Rhodaniens ne continueront pas leur route en raison de la victoire des Russes de Perm sur les Espagnols du Tau Vitoria (94-88).

A l’entame de la rencontre, les Béarnais détenaient leur destin entre leurs mains. Ils savaient qu’ils devaient obligatoirement s’imposer pour s’installer dans le top-seize européen. La victoire des Italiens du Fortitudo Bologne devant le CSKA Moscou (77-75) les avait privés de joker.

Pendant trente minutes, si ce n’est un passage à vide en fin de premier quart-temps, les hommes de Claude Bergeaud ont tenu les rênes de la rencontre. Au terme du troisième quart-temps, les choses étaient entendues : ils menaient de 16 points (66-50) et allaient se qualifier.

Puis, leur jeu s’est désintégré. Ils n’ont plus trouvé de solutions face à la défense de zone adverse. Et pendant que l’Américain James Brewer et le prodige Jaka Lakovic se gavaient, ils se sont effondrés en attaque (1 tir réussi sur 16 tentatives) et en défense. Le trou noir.

Incompréhension

Voici les champions de France éliminés, sans qu’on puisse comprendre les raisons de cet égarement. C’est en tous les cas un véritable coup de massue sur la tête des joueurs, comme sur celle de l’entraîneur Claude Bergeaud et du président Pierre Seillant.

Les Villeurbannais n’ont pas vécu de moment aussi dramatique. En s’installant sur le parquet de Belgrade, sur lequel ils ont joué juste, excepté une légère défaillance aux rebonds, ils savaient déjà que l’aventure européenne s’arrêterait.

Avec ce succès, l’ASVEL a cependant engrangé une bonne dose de confiance, qui pourrait s’avérer fort utile en Championnat et en Coupe de France, ses deux derniers objectifs. Mais elle doit encore travailler pour atteindre le niveau de jeu souhaité par son entraîneur Bogdan Tanjevic.

Villeurbanne peut déplorer son incohérence du début. Il a pour cause le renouvellement de l’effectif. L’ASVEL peut aussi regretter ses trois matches perdus de suite à domicile (Pesaro, Perm, Partizan), conjugués à un second revers à Perm. C’est ce dernier qui fait finalement la différence.

Si les clubs français disparaissent de la compétition phare, le pays vice-champion olympique reste encore présent grâce à quelques concitoyens de haut niveau. C’est d’abord le cas d’Antoine Rigaudeau avec le club italien du Virtus Bologne (groupe B), qui termine meilleur premier avec le club grec du Panathinaïkos Athènes.

Stéphane Risacher, avec les Grecs de l’Olympiakos Le Pirée, continuera aussi de défendre les couleurs tricolores. La défaite en Italie à Trévise (89-81) a juste pour conséquence de priver son club de la première place du groupe A.

L’ancien ailier de l’équipe de France se retrouve ainsi dans un groupe G à forte consonance grecque. Il regroupe notamment le Panathinaïkos (1er du groupe C) et l’AEK Athènes avec Jim Bilba (2e du groupe D).

Alain Digbeu et Laurent Foirest étaient déjà assurés de participer au deuxième tour. Le revers avec Barcelone (groupe B) en Slovénie devant Ljubljana (74-80) pour le premier, n’a donc aucune conséquence. Il a en va de même pour le second à Perm, sauf pour l’ASVEL, mais c’est une autre histoire.

Barcelone a été placé dans le groupe E avec trois équipes italiennes, Trévise, Fortitudo Bologne et Pesaro. Vitoria dans le groupe H, avec les Israéliens du Maccabi Tel Aviv, les Turcs d’Ulker Istanbul et les Russes du CSKA Moscou.

Enfin Moustapha Sonko et Fred Weis avec Malaga se savaient déjà éliminés, avant d’être battus par les Polonais de Wroclaw (65-66). Mais le club espagnol a été trop inconsistant pour espérer mieux.