La victoire face aux Basques de Vitoria la semaine dernière avait fait naître des espoirs à Nancy. La production était probante. Le retour sur terre n’en est que plus dur après cette défaite à l’Olympiakos 91-78.
Dans un stade de la Paix et de l’Amitié sonnant le creux (3 500 spectateurs dans une salle pouvant en accueillir quatre fois plus), les partenaires de Nicolas Batum ont mal débuté le match, laissant l’énorme Papadopoulos régner en maître dans la raquette.
Puis les débats s’équilibraient, mais Nancy n’arrivait pas à prendre l’avantage. La mi-temps intervenait sur un avantage de quatre points pour les Grecs. Côté nancéien, Nicolas Batum avait beaucoup de mal à se dépêtrer du marquage adverse, à l’instar d’Akin Akingbala dans la raquette. Les seuls à surnager étaient Adrien Moerman, Jamal Shuler et John Linehan.
La deuxième mi-temps ne permettait pas aux Lorrains de revenir, loin s’en faut (30’, 67-52). En cause le super match de Vassilis Spanoulis, 26 points dont un 4 sur 6 à trois points, 8 sur 9 aux lancers, 6 passes malgré 9 pertes de balles. L’organisateur grec était inarrêtable. Ainsi que ce superbe passage de Kostas Papanikolaou en 16 minutes qui faisait afficher 7 points à 2 sur 3 dont 1 à trois points.
Jusqu’au bout, les Lorrains ne trouvèrent pas la solution et durent s’avouer vaincus, même s’ils se rapprochèrent à 13 points dans l’optique du panier average. Les leaders habituels avaient failli : Batum, Akingbala, Samnick et Amagou. Heureusement, Moerman (20 points), Shuler (15, en constante progression) et John Linehan (17, dont 4 sur 6 à 3 pts) furent à la hauteur. Mais ce ne fut pas suffisant. Batum et consorts nous doivent une revanche. Devant Cantu à domicile la semaine prochaine ? Acceptons-en l’augure.