Diabou toujours absent, c’est donc presque au complet que se sont présentés les Cognaçais qui ne se relèverons jamais du 1er éclat (12-4, de mémoire) qu’ils ont eu à endurer d’entrée. Toujours derrière, ils n’ont cependant jamais baissé les bras et ont toujours refusé d’abdiquer devant l’armada Rochelaise, décidée à jouer sa chance jusqu’au bout.
Cyril Marboutin, le technicien Cognaçais eut beau varier les organisations défensives, multiplier les rotations de joueurs, rien n’y fit. Navigant entre 8 et 15 points de retard tout le match, l’accélération du 4e 1/4 temps sonna le glas de joueurs méritants pour qui la saison ne fut pas de tout repos. Les Rochelais mirent cependant du temps à tuer la rencontre, certaines erreurs permettant aux rouges et blancs du CBB de "rester en vie". Les tirs de Leon Piper et la combativité d’Antoine Eïto n’auront donc pas suffit face à un Beuzelin ou un Amet des grands soirs, et un Guerry sur un nuage, crucifiant les visiteurs à 3 points à plusieurs reprises. Dommage, finalement, que le seul joueur Rupellien formé au club, Mathieu Coussine, n’ait pas été à pareille fête également. Pas toujours récompensé en attaque, J-G Percevault a, quant à lui, fait le métier en tenant la barraque en défense, contenant notamment un Piper pourtant plus petit et plus mobile que lui. L’expérience.....
98 - 79 à la fin, ce n’est sans doute pas le genre de cadeau qu’attendait Antoine Eïto pour ses 18 ans. Le score satisfait cependant les Rochelais, qui, pendant quelques minutes, se sont pris à espérer une défaite de Toulouges face aux Canaris de Serres-Gaston. Espoir vain, les Perpignanais s’imposant de 7 points dans une salle pourtant peu évidente pour les visiteurs.
Il reste désormais 2 matches à jouer pour Toulouges (réception de Monségur et déplacement à Colomiers). 4 pour les Rochelais(Déplacement à La Séguinière, réception de Garonne BC, et reports d’Angers et Mont-De-Marsan), et il apparait de plus en plus compliqué de croire à une accession directe en N1-toujours possible en cas de faux pas Catalan- sans passer par la case barrages. Difficile pour un club compétitif depuis plusieurs années de se retrouver à nouveau au pied de la montagne. Souhaitons leur d’être les premiers à sortir de ce que le journal Sud-Ouest appelait hier "l’usine à gaz" que sont ces barrages....