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NBA - Conférence Est : Retour sur le premier tour des Playoffs

jeudi 15 mai 2008, par Vianney Pannet

Alors que le suspense est au plus fort lors des demi-finales de conférence, revenons sur le premier tour qui, même s’il a vu les têtes de série d’imposer, a aussi livré son lot de surprises et d’enseignements pour la suite de la compétition.

Boston (1) 4-3 Atlanta (8)

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Kevin Garnett dominateur face à Atlanta

On promettait à cette série d’être la plus déséquilibrée de tout la ligue et pourtant, Les hommes de Doc Rivers ont tremblé jusqu’au bout avec ce match 7 toujours ennuyeux à négocier, même pour une équipe qui a aligné 66 victoires durant la saison régulière.
Ceci dit, passé ce stress du match 7, il n’y a pas réellement eu photo entre les 2 équipes, Boston alignant des matches avec des écarts de plus de 25 points en moyenne au TD Banknorth Garden, le tout en encaissant moins de 75 points par rencontre derrière un Kevin Garnett intraitable et fraichement auréolé du titre de meilleur défenseur de l’année, et ne perdant que de 5 points à Atlanta. Qui plus est, ces défaites « on the road » sont pour 2 d’entre elles imputables au coaching plus que cavalier de la part de celui qui fut Coach of the Year en 2000 avec Orlando. Point d’orgue de la série, une leçon de basket mémorable, la plus grosse giffle donnée lors d’un match 7 dans l’histoire de la ligue, un retentissant 99-65 infligé par des Celtics vexés de n’avoir pu conclure deux jours plus tôt face à des Hawks perdus et abasourdis devant un écart d’une telle ampleur.

Detroit (2) 4-2 Philadelphie (7)

Une fois encore, on s’attendait à une série fort déséquilibrée. Compte tenu de l’excellent fin de parcours des sixers, tout laissait à penser que les hommes de Maurice Cheeks pourraient accrocher un match dans leur salle, mais le coup de tonnerre a eu lieu dès le début de la série avec la victoire des coéquipiers de l’autre AI (Andre Iguodala) au palace d’Auburn Hills suivie d’une seconde lors du premier match à Philadelphie. A ce moment, menés 2-1, les Pistons de Chauncey Billups ont su faire parler leur expérience et n’ont plus laissé aucune chance à une équipe en devenir qu’il faudra surveiller attentivement lors des saisons à venir car elle pourrait fort bien tirer son épingle du jeu dans le marasme que constitue la conférence Est.

Orlando (3) 4-1 Toronto (6)

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Hedo Turkoglu, facteur déterminant de la victoire du Magic

Rencontre alléchante entre LA surprise de la saison à l’Est (Orlando et son pivot bodybuildé Dwight Howard) et une équipe qui tient ne laisse pas indifférent les supporters de basket européen tant elle se fonde sur des joueurs qui ont avant tout fait leurs preuves en Europe, des joueurs tels que Bargnani, Parker ou Calderon. Malheureusement, les canadiens étaient en perte de vitesse depuis quelques temps déjà (depuis le All Star game en réalité) et n’ont pas pesé lourd face à un Howard surpuissant pas loin d’aligner plus de 20 points et 20 rebonds de moyenne sur la série bien épaulé par un Hédo Turkoglu qui renait dans cette franchise floridienne après une saison en tout points remarquable qui lui vaut le titre de MIP (joueur ayant le plus progressé). Après une victoire sur le fil à Orlando et un match laissé en route à Toronto, le Magic a eu tôt fait de conclure et s’est imposé très aisément sur le score de 4 à 1.

Cleveland (4) 4-2 Washington (5)

La série la plus serrée sur le papier, non seulement parce qu’elle mettait aux prises le quatrième et le cinquième de la conférence, mais aussi parce que les Cavs étaient un peu perdus depuis le blockbuster trade qui leur a permis de voir déparquer Wallace, Szczerbiak, West ou encore Smith. En face, les Wizards avaient fait des miracles malgré la blessure avant même le début de saison de l’agent 0, Gilbert Arenas, le "go to guy" de la franchise. Justement, Arenas était de retour pour ces Playoffs et on se disait qu’avec lui, Washington pourrait être le trouble fête de cette post saison plutôt banale à l’Est. Malheureusement, un premier match perdu sur le fil à Cleveland et une claque reçue toujours dans la salle des Cavs avec un récital de Lebron James a coupé court à toute discussion possible. L’alchimie ne se faisait pas et les Wizards n’arrivaient pas à réintégrer leur superstar. Il faudra un coup du sort dans cette série plus que tendue où à la suite d’un plan anti-James, les coups pleuvent pour que les hommes de la capitale reprennent espoir. Bien regroupés derrière un Jamison des grands soirs, Washington inflige une leçon aux finalistes NBA (108-72) lors du troisième match malgré la nouvelle blessure de leur magicien. La série prend alors une autre dimension avec deux matches au couteau, un tombera dans l’escarcelle des Cavs, l’autre dans celle des Wizards. Lassé de cette ambiance qui devient malsaine, Lebron James, candidat malheureux au titre de MVP fera alors le travail dans le match 6 où il sort un triple double d’anthologie avec 27 points, 13 rebonds et 13 passes, une performance qui sonne le glas de la belle saison de la franchise de la capitale.