jeudi 28 mars
  • Facebook
  • Twitter
Accueil > News > Pro A > Pro A : Trois jours de mise à pied et capitanat retiré pour Forte

Pro A : Trois jours de mise à pied et capitanat retiré pour Forte

mercredi 20 novembre 2002, par Romain Luperini

Strasbourg, inattendu dernier de la ProA de basket-ball, a commencé mardi par sanctionner le franc-parler de son capitaine Frédéric Forte, avant de chercher de véritables solutions à une crise qui le rapproche plus de la ProB que des play-offs visés en début de saison.

image 150 x 180Jeudi dernier, après une sixième défaite en sept matches en championnat, contre Dijon à domicile, l’ancien international avait dressé un constat sans concessions.

"Ca fait longtemps qu’on sait qu’on ne jouera pas bien au basket cette saison (...) Ca part souvent dans tous les sens, sans aucun fonds de jeu", avait-il déclaré.

Et ce n’est pas le bilan flatteur dans une bien faible Coupe FIBA des Champions (six victoires pour une défaite, première place de la poule B), qui avait réussi à lui arracher des commentaires plus positifs. "La Coupe d’Europe est sans doute trompeuse car nous n’arrivons à y être que les meilleurs nuls parmi les nuls", avait-il lâché.

Un commentaire guère apprécié par le président du club. "Quand il considère que la Coupe d’Europe est une épreuve nulle, il assène un coup de poignard au service commercial qui vend cette épreuve à différents sponsors."

Alain Saint-Michel a donc annoncé une sanction symbolique : "avertissement, mise à pied de trois jours à compter d’aujourd’hui, retrait du capitanat de l’équipe".

Confiance maintenue à l’entraîneur

Mais au-delà des querelles internes, le constat sur le parquet est sans appel : la défense est perméable, l’équipe n’a pas de fonds de jeu et elle manque de mental.

Elle paye surtout un recrutement complètement raté, dont le meilleur symbole est l’Américain Marc Strickland, arrivé cet été de la NBA et reparti fin octobre. Très costaud à l’intérieur, Strasbourg s’est retrouvé complètement dégarni à l’extérieur, jusqu’à l’arrivée fin octobre du meneur américain William Avery.

L’entraîneur Christophe Vitoux, qui a reconnu avoir remis sa démission après la débâcle contre Ourense (94-69), obscur club de deuxième division espagnole, début octobre en Coupe d’Europe, n’est pourtant pas sur la sellette et les mesures promises par le président samedi tardent à venir.

"On se donne encore un peu de temps pour juger si, oui ou non, des mesures sont susceptibles d’arranger les choses sur le terrain sportif", a déclaré mardi Alain Saint-Michel.

Mais le répit est de courte durée pour Strasbourg. Car après la trêve internationale de 15 jours consacrée aux qualifications de l’Euro 2003, les Alsaciens entameront le 30 novembre une série de trois matches-couperet contre Villeurbanne, Nancy et Gravelines.

Source : AFP