Malheureusement, côté terrain, le suspens n’a pas duré aussi longtemps que lors du premier match. Vichy, solide leader de la phase régulière entamant le match de la meilleure des manières qui soit par un 11-2 pour ne plus jamais être inquiété par les Bretons, pour le moins combatifs mais impuissants face à la défense de fer des jaunes et verts.
Quimper finissait le premier quart du match avec seulement 6 unités au compteur, contre 14 à son adversaire. Les deux équipes rentraient au vestiaire au terme d’une deuxième partie de première mi temps équilibrée, ponctuée par quelques dunks rageurs d’un Zach Moss toujours aussi showman, sur le score de 34-24 en faveur de Vichy.
Une fois cet écart creusé, les hommes de Jean Louis Borg n’avaient qu’à gérer les coups de chaud des extérieurs Finistériens, comme ce fut le cas lors du troisième quart temps, quand les missiles successifs de Fein, Tensorer, Fein de nouveau et Strunc ramenaient les bleus à 5 points de leurs adversaires.
Pour s’en sortir, Vichy resserre une fois de plus sa défense pour ne plus concéder, cette série terminée (il reste alors 15 minutes à jouer) que 12 points.
Le score est de 48-41 (fin de troisième quart temps) lorsque Jimmal Ball commence son festival. Il a été très bon durant toute la partie, mais va enflammer Bercy en ce début de dernière ligne droite et permettre de creuser un écart irrémédiable grâce à deux missiles venus d’ailleurs, à des pénétrations et des interceptions (5 au total) en tout genre.
Quimper ne reviendra pas, le match est terminé, le rideau tombe sur cette saison qui voit Vichy retrouver la proA après cette ultime victoire (70-49).
Jimmal Ball sera par la suite sacré MVP du match avec ses 20 points, 7 rebonds et 5 interceptions, titre qu’aurait pu partager son coéquipier Zach Moss, auteur lui de 18 points et 11 rebonds.
On craignait que la formule des Play offs ne désavantage Vichy l’ogre de la division depuis le début saison et qu’il lui arrive la même mésaventure qu’au SLUC, mais ce groupe a parfaitement géré la pression, et, en s’appuyant sur une défense de fer durant toute la post saison, a réussi à retrouver sa place parmi l’élite.