Les Manceaux, mercredi soir, peuvent regretter d’avoir eu face à eux une équipe presque intouchable. Car ils peuvent s’enorgueillir d’avoir réussi un des matches les plus accomplis de cette saison d’Euroligue. Face à l’armada basque (deux Yougos Planinic et Rakocevic, un Brésilien Splitter, deux Argentins dont Luis Scola, champion du monde 2002, et Prigioni ; deux Turcs Erdogan et Peker), que pouvaient faire les Sarthois sinon se battre. C’est en effet ce qu’ils firent en défendant botte à botte. Et, pour une fois, presque tout le monde fut au diapason des Américains (Gregory et Nicevic 18 pts, Bogavac 15, Koffi 8 et 4 rbds, Campbell 10 pts, 10 rebds et 5 passes).
Gregory et ses coéquipiers ne retrouveront sûrement pas une si belle occasion de mettre à terre une grosse écurie européenne. Le mérite des Manceaux mercredi soir ne fut pas mince : en effet, Perasovic, le coach basque, ne fut soulagé qu’au coup de sifflet final. Pourtant, ses hommes avaient creusé à un moment un trou de 15 points. Mais la ténacité mancelle lui permit de revenir dans la partie pour venir mourir à trois points (79-76). Les Manceaux, à l’instar des Palois jeudi soir, vainqueur à Kaunas après prolongation (110-106), ont encore une bonne chance de se qualifier pour la deuxième phase. On leur souhaite.