Il fallait s’en douter : la presse parlait partout d’exploit en Turquie à l’occasion du retour d’Erman Kunter dans son pays. Ce n’était qu’un cliché, un "truc" de journaliste comme on dit pour faire monter la mayonnaise.
Malheureusement, Erman a proposé, mais ses compatriotes ont disposé. Sur le papier, il n’y avait pas photo, même si à l’aller Cholet était venu à bout des partenaires de Lavrinovic. Les partenaires de Mejia étaient alors au sommet de leur art, le piège de la défense fonctionnant à plein à cette époque. Il y a quand même un monde entre ces deux équipes. Dire que les Turcs vont se retrouver au final four est exagéré, mais en tout cas ils vendront chèrement leur peau. En tout cas, les équipes du groupe de Cholet ne seront sûrement pas loin du Graal : Sienne, Barcelone et le Fener.
C’est dire la performance choletaise d’avoir fait afficher quatre victoires dans ce groupe relevé. Mais il faut bien l’admettre : la succession de matches (Euroligue et championnat) a émoussé l’équipe, même si celle-ci a toujours trouvé des forces pour répondre en championnat. C’est dire encore leur marge en France. Avec Causeur blessé, cela faisait une rotation en moins.
Jeudi soir, après avoir bien résisté jusqu’à la mi-temps, les Choletais ont de nouveau craqué pour faire afficher un trop grand écart (93-61) malheureusement. Le dernier quart-temps tournant à la démonstration turque, les 40 points d’écart étant frôlés. Il n’y avait plus de défense, de systèmes, plus d’adresse, plus de repli et quantité de balles perdues (en tout 21)
Il faut féliciter quand même les Choletais pour nous avoir fait vibrer dans ce groupe costaud. Merci et ce n’est qu’un au revoir.