Ce sont deux formations rompues à ces matches un peu particuliers que sont les finales... sur un match. Nancy en sera à sa quatrième finale pour une victoire en 2008.
Quant aux Maugeois, ils en seront à leur deuxième finale en deux ans après avoir remporté le titre la saison dernière. Un bis repetita est possible.
Mais les Lorrains ne l’entendent pas de cette oreille. Leurs points forts : la contre-attaque et une raquette bien fournie avec Akingbala, auteur d’un match sensationnel pour éliminer l’Asvel ; Moussa Badiane, son compagnon de devoir, capable du meilleur comme du pire. Victor Samnick, lui aussi imprévisible. En ce qui concerne les artilleurs, Tremmel Darden sera à surveiller comme le lait sur le feu par les arrières choletais. Pour driver tout ce petit monde, une vieille connaissance des joueurs de Kunter, John Linehan, la sangsue, le casse-tête de tous les meneurs du championnat de France cette saison encore. Mais encore Stephen Brun qui peut prendre feu à trois points. Pour son dernier match au Sluc, il mettra un point d’honneur à finir sur une bonne note.
Quant aux Choletais, on connaît leurs points forts : le rebond, la défense. Autour de Samuel Mejia, on peut citer DeMarcus Nelson,l’hyperdéfenseur ; Antwayne Robinson, un peu en baisse ces derniers temps, mais pourquoi pas le sauveur choletais ce soir ; Falker, l’aspirateur à rebonds ; Causeur, absent une bonne partie de saison après avoir brillé en Euroligue, sa fraîcheur pouvant faire la différence ; Vébobe, lui aussi blessé mais qui revient bien. Et, pour faire jouer tout ce petit monde, Vule Avdalovic, lui aussi capable du meilleur comme du pire. En joker : Mammoutou Diarra, auteur d’une saison plus que quelconque mais qui peut à lui tout seul faire basculer une rencontre sur des trois points. L’air de Paris peut lui faire du bien, lui qui a fréquenté la capitale par le passé.
Bref, on devrait assister à un match intéressant en fin d’après-midi à Bercy (17 h). Un match où la défense et le rebond devraient jouer un rôle primordial. Du basket moderne, quoi.