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Le Mans l’a fait !

vendredi 28 septembre 2012, par patnba

Combien de pronostics donnaient les Manceaux vainqueurs ? Probablement pas beaucoup. Seuls les Manceaux (et leur coach ?) avaient confiance en eux. Et ils ont eu raison.

Avec deux intérieurs grecs, ex-pensionnaires du Panathinaikos (Ian Vougioukas et Kostas Kaimakoglou), d’anciens (bons) Américains (trentenaires) du championnat de France (Chuck Eidson, ex-Barcelone, Mire Chatman, ex-Pau, ou Terell Lyday, ex-Cholet et Asvel), Kazan se présentait sûr de sa force.

Le Mans : une adresse retrouvée

Mais, contrairement au match de mercredi face à Donetsk, une donnée allait sûrement changer le cours du match : les Manceaux avaient retrouvé leur adresse. Défaillants, mercredi, dans ce secteur (à peine 33%), ils allaient finir la rencontre avec un beau 62%. Seuls les tirs à trois points n’étaient pas à la hauteur (5 sur 16). Portés par un jeu collectif très léché, avec très peu de pertes de balle (12), les Sarthois tenaient la dragée haute aux Russes de Kazan, en panne de solutions devant la défense renforcée des Verts de JD Jackson. En échec à l’extérieur, les solutions vinrent des grands intérieurs grecs : Vougioukas et Kaimakoglou (12 et 18 points).

Une marque sarthoise bien répartie

Le collectif des hommes de Jackson, lui, était un modèle. Une preuve : la marque bien répartie. A part JP Batista (20 points), qui avait retrouvé chaussures... à son pied, quatre joueurs émargeaient à 12 points ou plus. Derrière Batista, une mention spéciale à Cuthbert Victor qui avaient retrouvé son adresse (0 sur 8 face à Donetsk mercredi). Mais les autres n’étaient pas en reste : El-Amin, vite sanctionné par les fautes, a bien mené le jeu et a crucifié les Russes sur des tirs à 3 points bien sentis. Cameron Long, les Kahudi et Sy (un peu moins en vue que mercredi) ont aussi apporté leur pierre à l’édifice. Chez les Russes, à part les intérieurs précités, Lyday et Chatman ont essayé de secouer leurs équipiers, Chuck Eidson apparaissant loin du niveau aperçu à Strasbourg et qui lui avait valu, par la suite, d’intégrer le roster du Barça. Mais les Manceaux sont restés inflexibles. S’ils passent l’écueil Cantu, ils peuvent peut-être se distinguer en poules.

Cantu, peut-être l’adversaire le plus coriace

Face aux Italiens, vendredi, ne risque-t-il pas d’y avoir une décompression ? Le gros morceau risque, au contraire, de se nommer Cantu. Premièrement, il évolue devant son public. Le plus dur pour les Manceaux va être de se remobiliser. Inconsciemment, après avoir battu deux gros morceaux, la tension nerveuse pourrait retomber. JD Jackson va avoir un gros travail de surmotivation de ses joueurs. Mais une place en Euroligue ne se refuse pas !

JP Batista a retrouvé ses baskets

Ses affaires personnelles n’ayant pas suivi jusqu’à l’aéroport de Milan, JP Batista avait été contraint de s’entraîner mardi avec des chaussures de prêt de l’intérieur américain de Donetsk, D’Or Fischer. Pour le match face aux Ukrainiens, l’intérieur s’était fait livrer en urgence une paire de baskets neuves. Jeudi matin, bonne surprise, le sac était de retour.