Los Angeles (1) 4-0 Denver (8)
- Kobe Bryant soulevant son trophée de MVP
Que dire de ce quart de finale, si ce n’est qu’il n’y a même pas eu de match... comme on pouvait le présager, la défense, ou plutôt l’absence de défense de la part des Nuggets leur aura été fatale. Un léger sursaut d’orgueil dans le match 4 avec à la clé une défaite de 5 points. Il fallait bien cela pour que l’équipe n’explose pas en vol dès le lendemain de l’élimination car deux jours avant, suite à la déroute subie à domicile par les hommes de Karl, Anthony avait tapé sur tout ce qu’il était possible de taper... dont son coach et ses coéquipiers, mais de gardant bien de se remettre en question, lui qui a eu une attitude exécrable durant toute la série, avec une mauvaise volonté évidente en défense et une envie manifeste de faire ses stats coute que coute. Bien entendu, le « sweep » n’est pas uniquement l’œuvre du jeu écœurant des Nuggets, mais bien évidement aussi à ce que les Lakers ont pu proposer. Bien emmenés par le MVP de la saison régulière, enfin la consécration pour celui qui 11 ans durant fut un soliste mais qui cette saison a appris à composer avec ses coéquipiers et tout cela n’en fut que bénéfique pour les pourpre et or, Kobe Bryant. Bien épaulé par ses lieutenants que sont Gasol, dont on connait tous les qualités athlétiques et techniques et Lamar Odom, absolument partout dans cette équipe, redoublant d’intensité lors des temps faibles. Un joueur des plus précieux, au même titre que Turiaf, qui malheureusement n’a pas pu participer à toute la série à cause d’un mauvais virus qui lui a fait perdre 5kgs. Seul point négatif pour les angelinos, ils ne verront surement pas revenir Bynum, la révélation du début de saison avant l’année prochaine car il va devoir repasser sur une table d’opération...
New Orleans (2) 4-1 Dallas (7)
- Byron Scott coach de l’année
Il y a deux ans, les Mavs étaient en finale NBA face au Heat de Miami. L’an dernier, cette même équipe était ultra favorite pour le titre après une énorme saison et s’était fait surprendre par la personne qui avait construit l’équipe, à savoir Don Nelson, alors coach des Warriors. Avery Johnson était d’ailleurs nommé Coach of the Year pour la saison 2007. Cette saison, tout a été plus difficile pour les coéquipiers du « wunderkind », MVP 2007 car l’équipe n’a pas su intégrer Jason Kidd, arrivé en cours de saison en provenance de New Jersey. Lors du sprint final, Dallas s’est finalement qualifié de justesse mais n’aura pas fait le poids face à la révélation de la NBA, New Orleans. Ces Hornets sont impressionnants de facilité. Equipe jeune s’il en est, elle est menée de main de maitre par un Chris Paul sensationnel, bien épaulé par un secteur intérieur plus que performant avec West le néo All Star et Chandler, la touche d’expérience tout juste suffisante étant donnée par le vétéran Stojakovic, le tout coaché par un Byron Scott transfiguré qui a été nommé Coach of th Year. Les plus éminents spécialistes donnaient Dallas vainqueur d’une série serrée, c’était sans compter sur un facteur déterminent, les jambes faiblissantes de Kidd fasse à celles de feu de CP3. Au final, il n’y a pas eu match, les Hornets se sont donné le droit de poursuivre l’aventure qui émeut les chaumières outre atlantique deux ans après Katrina. Coté Texan, cette nouvelle déconvenue aura été fatale à Avery Johnson, limogé et presque aussitôt remplacé par Rick Carlisle.
San Antonio (3) 4-1 Phoenix(6)
Il y avait de l’électricité dans l’air au début de cette série remember 2007, la faute énorme de Horry qui coupe en deux le double MVP Steve Nash. C’était il y a un an jour pour jour, Diaw et Stoudemire qui se précipitaient au secours de leur coéquipier et qui écopaient d’un match de suspension, décision fatale pour les Suns qui avaient pour une fois la possibilité de s’imposer et de gagner le titre suprême. Cette année, on pensait Phoenix encore plus forts, même s’ils ont eu du mal à digérer l’arrivée de Shaq et le changement de mentalité de jeu que cela implique. Un premier match épique ponctué par deux prolongations et une victoire cueillie sur le fil par les Spurs après avoir été menés de 20 points et surtout après avoir égalisé deux fois au buzzer laissait espérer une série dantesque comme on ne peut en voir qu’en NBA. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Les coéquipiers de Diaw, assommés par ce coup du sort ne s’en relèveront pas. Qui plus est, le stratège des Spurs n’aura de cesse de pourrir le jeu avec un Hack a Shaq systématique dès le premier quart temps, aussi insupportable qu’efficace, cette technique, alliée au génie de Ginobili, à la classe de Duncan et à la vitesse de Parker n’a laissé aucune chance aux hommes de D’Antoni. Les matches ont été serrés dans une certaine mesure, mais finalement l’expérience des champions en titre, toujours en quête d’un back to back depuis 1999, aura raison de la bonne volonté des suns. 4-1, l’affaire est réglée, les spurs continuent et D’Antoni, en froid avec Paxon qui lui a imposé un style de jeu en mettant O’Neal dans l’effectif démissionne pour signer à New York avec l’espoir d’embarquer avec lui Barbosa et Diaw.
Utah (4) 4-2 Houston (5)
Le Jazz quatrième, les Rockets cinquième, mais folklore de la NBA oblige, ce sont les texans qui ont l’avantage du terrain, suite à la blessure de Yao, ils avaient enchainé la deuxième série victorieuse de l’histoire de la ligue, alignant 22 succès de rang et se projetant directement en Playoffs. A l’inverse, les mormons ont fait un début de saison tonitruant avant de connaitre un trou d’air pour finalement se ressaisir. Toujours dépendante des états d’âme de Kirilenko l’homme à tout faire de l’équipe, surtout les plus basses tâches, chose qui l’irrite au plus haut point. L’indécision règne donc au début de l’affrontement, elle ne durera pas longtemps. La puissance du Jazz ne fera qu’une bouchée des pauvres Rockets privés de leur superstar. Deux matches à Houston et déjà deux victoires de Utah, tout semblait plié. Un léger réveil une fois arrivé à Salt Lake City, mais le mal était déjà fait, gagner deux matches dans la citadelle imprenable de la NBA (37-4 à domicile pour les coéquipiers de Boozer), la charge était trop lourde. Finalement, après un exploit et une dernière victoire à domicile, Houston sort de la course et prend rendez vous pour l’an prochain avec son géant qui aura à cœur de faire mieux. Tracy MacGrady ne passe toujours pas le cap du premier tour et Deron Williams va pouvoir mener son équipe à l’assaut du leader de la conférence...