La nuit des français
Dans la nuit de jeudi à vendredi, seuls deux matches étaient programmés et un Frenchie en jeu, Boris Diaw, qui sans avoir été exceptionnel a apporté ce qu’il fallait pour une victoire des Suns face aux Cavs. Il termine la partie avec 8 points, 6 passes et 4 rebonds.
Cette nuit en revanche, cinq francais arpentaient les parquets.
Commençons par la mauvaise nouvelle de la nuit, à savoir la blessure de Mike Pietrus qui se donne une entorse sur la première possession du match. Il sera absent plusieurs semaines mais on ne connaît pas encore la durée exacte de son indisponibilité. Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, les Warriors ont lourdement chuté face à Miami.
Yakhouba Diawara pendant ce temps retrouvait un rôle de starter face à Houston. Auteur d’un bon match, avec 13 points, 2 passes et un rebond, il n’a néanmoins pas pu empêcher la défaite des siens.
Mauvaise nuit pour les deux Sonics sur le plan individuel. S’ils s’imposent en prolongation face à Utah, Gelabale est passé totalement au travers. Une nouvelle fois dans le 5 majeur, il a été l’auteur d’un affreux 0-7 au shoot en 23 minutes.
Quant à Petro, il est victime de la monstrueuse période de Collison, encore auteur cette nuit de 25 points et 13 rebonds (80% aux shoots, 90% aux lancers francs). Qui plus est rattrapé par un problème de fautes, il n’a eu que 6 petites minutes de temps de jeu. Minutes durant lesquelles il a tout de même marqué 2 points.
Dernier français en jeu, Ronny Turiaf. Il a bénéficié de près d’une demie heure de temps de jeu et s’il n’a pas marqué énormément (4 points), il a découragé les joueurs du Magic en distribuant pas moins de 5 contres pour une victoire finale des siens.
Le ciel leur est tombé sur la tête
Mais qu’est il arrivé aux dirigeants des Nuggets ? Après avoir été l’auteur de ce qui sera sûrement LE trade de l’année, ils ont dû trouver que leur équipe avait trop de chances de remporter le championnat puisqu’ils n’ont pas fait autre chose que se tirer une balle dans le pied jeudi en envoyant Earl Boykins, leur lutin magique, qui jouait en l’absence de Anthony le meilleur basket de sa carrière à Milwaukee. En échange, ils reçoivent l’obscur Steve Blake.
S’il n’est pas suivi d’une autre transaction, c’est sans aucun doute l’un des pire échanges jamais conclu dans la ligue, mais ne parlons pas trop vite car dans l’affaire, les Nuggets récupèrent une exception pour un éventuel trade à venir, peut être afin de palier l’absence de K-Mart...
Encore du lourd du coté de Philadelphie
Les Sixers, non contents d’avoir échangé La Réponse ont encore fait parler d’eux en cette fin de semaine en coupant leur autre superstar Chris Webber. Ce dernier est donc libre de signer où il le souhaite. Qui plus est, il signera pour le salaire minimum pour un joueur de son expérience (à savoir 1.5M$). Il est la cible des Lakers, du Heat et des Pistons, mais c’est sans aucun doute ces derniers qui remporteront la mise. En effet, C-Webb est natif de Detroit et a fait tout son parcours universitaire dans le Michigan. Ce serait donc un retour aux sources pour l’ancienne star des Kings.
Une nuit fertile en événements
C’était jeudi soir. Seulement deux matches mais les deux qui s’étaient livrés un duel mythique dans le non moins mythique match entre Suns et Nets se sont cette fois affrontés par parquet interposé.
Jason Kidd a signé son 82ème triple double en carrière avec 24 points, 14 rebonds et 11 passes pour mener les siens vers la victoire face aux bulls.
Côté Suns, Nash, s’il ne s’est pas mis en évidence au niveau du scoring l’a fait à la passe en délivrant 21 caviars, son record de la saison et à une unité de son record en carrière.
Bogut s’affirme
Bucks-Sixers
Si les Bucks ont perdu face aux modestes Sixers malgré le premier match sous ses nouvelles couleurs de Boykins, Bogut a signé une nouvelle performance exceptionnelle au rebond. Déjà auteur de 17 prises lors du match précédent, il en a cette fois pris 24 et c’est pour lui un nouveau record en carrière, le deuxième en deux matches. Il a débuté le match de manière improbable en gobant 13 ballons durant le premier quart temps, une performance rarement réalisée.
Ray Allen, Tueur au sang froid
Jazz-Sonics
L’artificier vedette des Sonics a désormais oublié sa blessure du début de saison et les mauvaise sensations qu’il avait avec le désormais ex-nouveau ballon. Cette nuit, il ne score pas moins de 54 points avec un presque parfait 8-12 à longue distance dont un missile dont Reggie Miller avait le secret au buzzer en sortie d’écran pour accrocher la prolongation, un modèle de catch and shoot sur lequel le défenseur ne peut absolument rien faire d’autre que prier. On voit d’ailleurs le héros du soir lever le poing, la balle à peine sortie de ses mains, connaissant par avance le résultat de son shoot. Au passage, pour ne pas paraître unidimensionnel, il ajoute à sa ligne de stats 10 rebonds et 5 passes.
Chapeau l’artiste !
La série noire continue pour les Celtics
Raptors-Celtics
L’issue de la rencontre ne faisait aucun doute tant le sort s’acharne sur les verts. Ils doivent désormais compter avec l’absence de leur homme en forme du moment, Tony Allen qui lors du dernier match s’est mal réceptionné sur un dunk. Verdict, rupture des ligaments croisés et du ligament latéral interne, fin de saison et 6 à 9 mois de convalescence.
Pour ce match, Boston devait donc faire sans Pierce, Szczerbiak, West, Allen, Ratliff et Scalabrine (qui dans le même match que Allen s’est fracturé le ménisque).
Doc Rivers a donc du faire avec les moyens du bord, et si le résultat n’est pas glorieux, on doit tout de même noter l’excellente performance du rookie Rondo, auteur d’une très bonne pré saison puis cantonné au rôle de plieur de serviettes dès le début de l’exercice 2006-2007.
Cette nuit, il a été l’auteur de 23 points, 5 passes, 4 interceptions et 3 rebonds pour une seule balle perdue en 30 minutes.
Le mauvais tour des Wizards
Wizards-Hornets
Ce match était plié d’avance. L’actuelle équipe en forme face à la pire du moment. Une simple formalité pour Washington. C’est d’ailleurs ce qui arriva durant les 20 premières minutes, une confortable avance de 15 points, puis plus rien...
Le néant. Les Wizards ont laissé revenir tranquillement des Hornets qui jouent toujours à 7 pour finalement perdre 104-97.