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NBA - Rigaudeau : "la NBA ? plus un défi qu’un rêve"

mercredi 22 janvier 2003, par Romain Luperini

Pour son deuxième matche sous les couleurs de Dallas, Antoine Rigaudeau a fait connaissance avec son nouveau public lors de la victoire des Mavericks sur les Rockets de Houston 107 à 86 dans le derby Texan. Le nouveau Mavs a cette fois ci inscrit un panier (sur 7) en 11 minutes alors que la France devient un des pays les plus représentés dans la plus préstigieuse ligue du Monde.

image 335 x 432 Rigaudeau semble se fonder dans cette grande équipe de Dallas même si pour le moment il reste en rodage et doit s’habituer au jeu américain. Ce dernier déclarant : "Je n’ai pas rencontré de vrais problèmes pour m’habituer, c’est juste le décalage horaire qui m’a un peu perturbé ainsi que la tension liée à mon départ de Bologne et aussi le fait que je n’avais pas joué au basket durant une semaine".

Il faut dire que le décalage horaire se fait sentir pour Rigaudeau qui se lève à 4 heures du matin. Il y a en plus du décalage avec l’Europe, celui entre les états américains alors difficile pour lui de s’adapter. Du coup, le frenchie révise ses systèmes de jeu : "J’ai un petit livre épais de 2 cm où il faut apprendre toutes les options de jeu. On me l’a donné, c’est à moi de travailler. Mais sur le terrain, c’est beaucoup plus facile que sur le livre".

Quant à la formation de Dallas, il a déclaré : "Moi, ce qui m’intéresse, c’est de jouer avec une équipe de premier plan et dans une ville comme Dallas où l’on sent que le basket vit réellement, où l’on sent que les gens vivent à 100 % pour les Mavericks. La NBA pour moi, c’est donc plus un défi qu’un rêve. Mais de toute façon, c’est toujours un défi lorsque l’on met les pieds sur un terrain de basket, aux Etats-Unis, en Italie ou en France".

L’ancien joueur de Bologne a déjà trouvé la différence du jeu américain : "le ballon va plus vite, ça va plus vite aussi au niveau des passes et les joueurs sautent plus haut. Le rythme n’est pas intense sur les 48 minutes. C’est surtout un peu plus d’explosion. Et puis il faut être constamment attentif car, dans cette ligue, tout le monde peut faire quelque chose de spécial"

Et quand on reparle des bleus à Rigaudeau, l’ancien leader de l’équipe indique que : "Pour le moment je suis à Dallas. J’ai déjà un gros défi à relever ici. L’équipe de France, on verra plus tard. Il y a une très bonne génération qui arrive, qui a besoin de travailler et qui a besoin de faire des gros matchs".

Photo : AP Photo/LM Otero