Formé à Nancy, Sy valait 15,2 points, 2,7 rebonds et 3,3 passes décisives en 2000-01 avec le SLUC. Testé par le Panathinaikos durant l’été suivant, il signe finalement à Reggio Calabria (11,0 points et 1,0 passe décisive de moyenne en Lega) avant de finir la saison avec le BCM Gravelines (8,4 points, 2,1 rebonds et 1,1 passes décisives de moyenne en Pro A). La saison suivante, il repart en Italie et dispute l’intégralité de la saison 2002-03 à Trieste, tournant seulement à 5,8 points et 2,1 rebonds de moyenne.
En 2003-04, il revient à ses racines et signe au SLUC Nancy (8,0 points, 2,8 rebonds et 2,1 passes décisives de moyenne). Puis il prend la direction de l’Allemagne en novembre 2004 pour s’engager avec Ludwigsburg. Il n’y obtient que peu de temps de jeu et ne tourne qu’à 5,8 points, 1,9 rebonds et 1,2 passes décisives.
Pour se relancer, Sy accepte alors une offre de l’Etendard de Brest pour la saison 2005-2006. Arrivé dans un premier temps pour pallier l’absence sur blessure de Jimmy Vérove, le natif de Versailles reste finalement jusqu’au terme de la saison et réalise une saison plutôt moyenne dans le Finistère : 6,9 pts à 33,7 %, 2,1 rbs et 2,3 pds en 20 min.
La saison dernière, Sy avait alors rebondi du côté de l’Italie au sein de la formation de Reggio Calabria. Pour son retour en Calabre mais cette fois-ci en A2, Sy se sera montré plutôt décevant : 3,8 pts à 37,1 % et 0,8 pd en 18 min.
Joueur talentueux, Sy n’aura jamais vraiment confirmé le potentiel qu’on lui prêtait plus jeune. A 28 ans, il se voit offrir une nouvelle chance en Pro A. A lui de montrer sous les couleurs varoises qu’il peut s’intégrer rapidement dans un collectif et avoir un apport intéressant des 2 côtés du terrain.