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Pro A : Le PBR sous pression

jeudi 16 octobre 2003

Toujours à la recherche d’un premier succès en championnat, le PBR se rend samedi au Havre avec la quasi-obligation de l’emporter, afin de quitter les profondeurs du classement et s’éviter ainsi une première période de crise.

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George Reese
Face à Pau-Orthez

Ils se sont peut être vu trop beau trop tôt. Après une bonne période de préparation et des résultats plus qu’intéressants lors des matchs de pré-saison (le PBR a notamment remporté le prestigieux tournoi de l’étoile d’or d’Angers), les joueurs parisiens ont sûrement cru que cette entame de championnat allait leur sourire. Trois défaites de rang plus tard, force est de constater que les pensionnaires de Coubertin ont vite déchantés et se retrouvent maintenant dans une situation plus que délicate.

N’ayant pu profiter du manque de cohésion des nouveaux joueurs palois lors du match d’ouverture (défaite 77-70), les hommes de Jacques Monclar ont ensuite mordu la poussière à Cholet (78-85) avant de s’incliner de nouveau sur leur parquet face à Dijon (83-87) le week-end dernier.

Le cas Martinez

Les principales causes de ce retard à l’allumage ? En premier lieu une défense plus que douteuse. 83 points encaissés en moyenne sur les trois défaites, avec en principaux accusés, les intérieurs parisiens.

Pour preuve, lors des rencontres précédentes, à chaque fois un intérieur adverse a fait la différence, que ce soit Florent Piétrus pour Pau (18 pts), Claude Marquis à Cholet (23pts) et Vakhtang Natsvlishvili pour Dijon (19 pts). Premier joueur concerné, Jack Michael Martinez. Déjà doté d’une réputation peu flatteuse de tête de lard, il semble que le pivot dominicain ne se sente que très peu concerné par la défense. Autre déception, l’autre intérieur Radoslav Rancik. Peu utilisé par Monclar (15 minutes par match), le Slovène peine à trouver ses marques, notamment au rebond (1.7 prises seulement). Enfin, sur les lignes arrières, hormis la maladresse chronique des shooteurs parisiens, on attend toujours l’éclosion annoncée de Mamoutou Diarra.

En résumé, il reste encore pas mal de boulot et très peu de temps aux coéquipiers de Laurent Sciarra pour s’éviter la première période de crise de la saison. Dans ce contexte, une victoire en terre normande redonnerait confiance au groupe et sonnerait le vrai départ de la saison du PBR.