jeudi 28 mars
  • Facebook
  • Twitter
Accueil > News > Pro A > Pro A : P.B.R. = Paris Bercy à Refaire

Pro A : P.B.R. = Paris Bercy à Refaire

lundi 3 avril 2006

Sans Linehan, Paris est une équipe sans âme. Tony Akins, le remplaçant numérique de John, ne possède pas le même charisme. Les jeunes joueurs de Gordy Herbert, déjà peu à l’aise lorsqu’ils jouent à Courbertin se sont liquéfiés, dans un Paris Bercy à moitié plein , face à une équipe d’Euroleague arrivée à son régime optimal.

D’abord complètement vide, Bercy s’est garni petit à petit pour atteindre 7110 personnes. Affluence exceptionnelle en Pro A, mais dans une salle de 14,000 places, l’effet n’est pas terrible. Et puis, Bercy quand on y associe le basket on pense au All Star Game, NBA Europe ou finale du championnat de France. Des événements majeurs, avec une campagne de communication longue et une organisation sans faille.

Bref, on ne va pas vous mentir, le match est à l’image des derniers matchs de Paris, désastreux et l’événement n’a pas été pas un succès. Mais cela reste une petite réussite qui en appelle d’autres. Quand ? Peut être pas cette année. Et pour que se soit possible l’an prochain, il faudra que le club du PBR existe toujours et soit compétitif. Du côté financier, étant donné la progression du club au niveau du sponsoring et l’engagement de la ville de Paris, le risque de ne pas voir Paris en Pro A n’est pas élevé. Au niveau sportif, c’est un peu plus inquiétant. Gordon Herbert semble exténué par toutes les affaires parisiennes. Victor Samnick a quant à lui déclaré : "C’est vraiment pas facile de jouer à Paris..." On le voit donc mal rejouer sous le maillot parisien l’année prochaine. Sans les rares éléments majeurs de cette saison, le recrutement de l’été devra être extrêmement pointu et chanceux.

Les spectateurs présents à Bercy dimanche après midi étaient bien souvent des connaisseurs de basket qui espéraient logiquement un exploit de leur équipe. Et il est vrai qu’il faut se rappeler qu’au match aller, les parisiens avaient battu la SIG de 23 points. Alors, mis à part le départ de John Linehan, qu’est ce qui peut causer une différence de 43 points entre les deux équipes aujourd’hui ? Le départ de Mamatshisvili ? Le discours de coach Herbert fait il encore tout son effet ? La motivation est semble-t-il au plus bas, la confiance avec.
Pour le transfert de Linehan, les dirigeants ont eu une réaction typique d’un club NBA. Le maintien étant quasiment assuré, pourquoi continuer la saison avec un joueur comme John Linehan alors que l’on peut se faire un peu d’argent ? Réponse : Pour pouvoir prétendre à une chance de victoire lors d’un match comme celui d’hier et se crédibiliser face au public parisien pas habitué au médiocre. Et ainsi planter des bases dans le paysage sportif parisien. C’est une autre culture...

Souhaitons donc une bonne fin de saison aux hommes de Gordy et encourageons les organisateurs du match pour cette bonne initiative qui DOIT en appeler d’autres.
Et les Strasbourgeois dans tout ça ? Eric Girard et son équipe sont sur une série de 8 victoires d’affilée à l’extérieur. La première place semble un peu loin désormais. Le ranking Euroleague est par contre dans toutes les têtes. La fin de saison va être rondement menée.