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Pro A : Paris échoue sur le fil

dimanche 12 novembre 2006, par Frédéric Simon

Il n’est pas dit que dans leur tableau de prévisions du début de saison, Elias ZOUROS et son staff avaient coché un succès en face de la date de réception du MANS, champion de France en titre.

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Eric Campbell

De ce point de vue là, le court revers concédé ce samedi face à la troupe de Vincent COLLET n’est donc pas dramatique, et avec un bilan de 5-5, la troupe Parisienne, repeinte du sol au plafond durant la chaleur estivale présente plutôt un carnet de note très convenable si l’on se souvient dans quelles circonstances elle fut amenée à boucler son effectif.

Restant sur un revers à Roanne- le gang US de JD CHOULET étant parti pour être le tube de l’année - les Parisiens affrontaient donc une équipe Mancelle, tout juste rentrée d’une escapade victorieuse sur les rives du Bosphore en Euroligue, mais qui se présentait sans son costaud intérieur Croate Mate SKELIN parti rejoindre Sofia et son shooteur Serbe Nebojsa BOGAVAC, blessé.

Côté Parisien, tout le monde était sur le pont.
Le début de match était marqué du sceau Manceau, bien campé en défense, fluide et altruiste en attaque, les visiteurs étaient les plus inspirés.
Eric CAMPBELL bondissait, GREGORY et AMAGOU mettaient dans le mille, et au premier quart du match, Paris accusait un retard de huit points.

Les Parisiens parvinrent à réequilibrer la tendance par la suite en s’investissant davantage et il trouvèrent en l’expérimenté Larry STEWART un ressort précieux. Mais à la pause, Le Mans menait encore de six points.

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Larry Stewart

En ajoutant encore du rythme et de l’envie, même si la ligne arrière MiITCHELL- COPELAND était en panne sèche ( 2 pts combinés après 30 minutes), Paris bagarrait par le biais toujours de STEWART mais aussi du petit lutin Kris MORLENDE, qui sur un lay offrait au PBR sa première prise de pouvoir à 39-37 (27e).

Mais c’est au début quatrième quart que Les hommes de Collet allaient tenter l’échappée, Tyson WHEELER sortait de sa léthargie et envoyait un missile qui faisait mouche, idem pour Bokolo, le Mans s’offrait un viatique de sept points 46-53 (33e). Fin de match échevelée, Paris envoie PETROVIC au feu et revient à deux points (60-62), mais négocie mal la dernière minute et Kenny GREGORY solde le duel avec succès sur la ligne des lancers francs.

Réactions :

- Vincent COLLET (Entraîneur du Mans Sarthe Basket) : " Ca été difficile. On a perdu en rythme et en agressivité en deuxième mi temps après un bon début de match. On a vu un Paris, déterminé, accrocheur qui avait les arguments pour nous gêner. On est satisfaits, mais il va néanmoins falloir quelques semaines avant d’éspèrer revoir le Mans dans les haut du tableau."

- Elias ZOUROS (entraîneur du Paris Basket Racing) : " On a mal joué même si on a été tout le temps dans le match. Il va falloir se remettre au travail. On voulait essayer de mettre Mitchell en attaque face à Amagou mais il va vite été sanctionné par les fautes. Notre faiblesse à trois points ? On fait avec ce que l’on a, c’est ce que je repète tout le temps, il ne faut pas oublier qu’on a achevé d’assembler cette équipe seulement deux jours avant le début de la saison."