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Sixième et ridicule pour les USA

dimanche 8 septembre 2002, par Romain Luperini

Les Etats-Unis ont sombré dans le ridicule en se faisant battre par l’Espagne 81 à 78 et en finissant sixièmes du Championnat du monde, la plus mauvaise place de leur histoire lors d’un Mondial.

L’honneur à sauver. C’était peu, mais c’était le minimum que pouvaient faire les Américains, jamais absents du podium d’un Mondial depuis 1982. En 1978 et 1970, ils avaient certes terminé cinquièmes, mais il n’était pas question d’équipe estampillée NBA.

Dans une rencontre longtemps sans passion, parfois morne, Reggie Miller montrait pourtant le chemin aux Américains. Avec deux paniers primés, il permettait à la Dream Team de partir sur de bonnes bases (12-5, 5e). Cela ne lui était plus arrivé depuis longtemps.

Cette entame satisfaisante les mettait en confiance. Ils se permettaient même quelques gestes spectaculaires comme un "alley-hoop" réussi par Ben Wallace (16-5, 6e). Et en dépit de huit points de Pau Gasol et sept de Juan Carlo Navarro, les Américains concluaient le premier quart temps en sécurité (27-18).

S’appuyant sur une défense agressive, l’équipe des Etats-Unis contrôlait le match. Mais elle ne parvenait pas à le tuer car, en face, Lucio Angulo, Felipe Reyes voire Gasol profitaient du moindre espace (39-28, 15e). C’était ainsi que les Américains atteignaient la pause avec seulement dix points d’avance (50-40).

Cet avantage nécessaire pour s’assurer le succès après deux défaites contre l’Argentine (87-80), mercredi en match de la 2e phase, et contre la Yougoslavie (81-78), jeudi en quart de finale, la Dream Team croyait se l’assurer au retour des vestiaires grâce à Ben Wallace (58-42, 24e). Grave erreur.

Car les Espagnols revenaient. Leur défense tenait mieux et à trois minutes du terme, ils étaient dans le sillage grâce à Pau Gasol (74-72, 37e). L’espoir renaissait côté espagnol, la tension montait. Ils égalisaient (75-75) et prenaient finalement l’ascendant pour atteindre une inespérée cinquième place. Pauvre Dream Team.