Photo : Tony Parker (crédit : Bellenger/IS/FFBB)
Après 3 larges victoires face à des adversaires pas à leur hauteur, les Bleus ont cette fois-ci eu à faire à une vraie opposition avec une sélection belge bien en place et très agressive, bien décidée à pousser les Français dans leurs retranchements.
Tout avait bien débuté pour les joueurs de Vincent Collet dans cette rencontre disputée dans la salle de Saint-Quentin avec un 6-0 mais la Belgique revenait rapidement à hauteur de leur hôte (10-10) et passait même devant sur un shoot à 3 pts de leur naturalisé Matt Lojeski. Puis, 2 paniers primés signés Gillet permettaient à la Belgique de compter 7 points d’avance (14-21).
Les Français étaient dépassés par l’intensité des Belges, ces derniers profitant également d’une superbe adresse à 3 pts (9 sur 16 dans cet exercice en 1ère mi-temps) pour continuer à faire la course en tête dans le 2ème quart-temps. L’écart montait même à +14 (27-41) sur un shoot extérieur du meneur Jonathan Tabu. A la mi-temps, l’équipe de France était menée sur le score de 32 à 41.
Au retour des vestiaires, les Bleus allaient alors passer la vitesse supérieure et c’est Tony Parker qui prenait les choses en main. Le leader tricolore assurait la marque et la défense tricolore était mieux en place si bien qu’après 30 minutes de jeu, les Français n’étaient plus qu’à 2 points de Belges (57-59).
Et les Bleus poursuivaient sur leur lancée dans la dernière période. Sur une finition d’Alexis Ajinça dans la raquette, ils reprenaient l’avantage (62-61) au tableau d’affichage. Un avantage que les Français parviendront à conserver jusqu’au buzzer final malgré un retour des Belges dans la dernière minute. Mais Tony Parker scellait la victoire française (74-72) sur un dernier lay up à moins de 20 secondes du terme.
Les Bleus ont ainsi signé une victoire convaincante et montré leur capacité de réaction après s’être fait taper dessus en 1ère mi-temps. Intéressant pour la suite. Et la suite c’est justement 2 affrontements face à l’Allemagne dont l’un de l’autre côté du Rhin. De quoi monter encore en puissance avant le début de l’Euro !