Les champions ne meurent jamais. Bien que privés de deux pièces maîtresses du cinq majeur, le Barça avait de la ressource. En avance à l’issue du premier quart-temps (plus 2), les Choletais se sont peut-être pris à rêver. Encouragés qu’ils étaient par les déclarations d’Erman Kunter qui croyait l’exploit possible à Barcelone.
Mais ils allaient vite déchanter, encaissant un 26-8 dans le deuxième quart. D’ores et déjà, le match était plié. L’écart final est là pour le prouver (76-62, moins 14). Et encore les Choletais ont navigué souvent aux alentours des vingt points d’écart. Le cinq majeur n’a pas été au niveau des matches précédents : avec un Robinson avec 7 points, un Mejia à 8, on ne peut espérer grand chose.
En deuxième mi-temps, on ne reconnaissait pas les Maugeois : la défense n’était pas là, les tirs étaient souvent précipités, peu de jeu collectif et, plus grave, Cholet a été mangé au rebond, lui qui figure tout de même au deuxième rang en Euroligue pour cette stat ! (38 à 29).
Les satisfactions choletaises ont nom DeMarcus Nelson, 14 pts, et surtout Christophe Léonard, qui prend de plus en plus d’importance, avec 9 pts et 6 rebonds pour 21 minutes de jeu et les félicitations barcelonaises à l’issue du match ; c’est sûr, il devrait gagner ses galons pour avoir encore plus de temps de jeu aussi bien en championnat qu’en Euroligue.
La succession de matches, on le redit encore, use. Mais les titulaires ont peut-être bien fait de ne pas laisser trop de gomme en Espagne, le match le plus important va se dérouler la semaine prochaine à Vilnius. La qualif’ va se jouer en Lituanie. Attention à Jasikevicius (qui vient d’arriver à Vilnius) et qui n’est jamais meilleur que lors des ces matches couperet.
En attendant, Cholet accueille samedi Paris-Levallois en championnat, les Parisiens venant de subir un sérieux camouflet à domicile face à Hyères-Toulon. L’entraîneur Jean-Marc Dupraz devait réagir durement d’ailleurs à cette défaite trop large de ses protégés. Cholet est prévenu, les Parisiens ne vont pas venir en victimes expiatoires. Méfiance...