Les Mondiaux d’Indianapolis l’avaient révélé au monde : la dream team ne fait plus rêver personne. Déjà battus plusieurs fois lors de cette dernière compétition et sur leurs terres même, les NBAers se sont fait humilier, hier soir, par les Porto-Ricains dont un joueur, Carlos Arroyo (Utah Jazz), évolue dans la grande ligue. A la mi-temps, déjà, les joueurs de coach Larry Brown (Detroit) avaient bu la tasse (moins 22).
Une performance surprenante quand l’on sait que Porto-Rico ne fait pas partie des favoris des Jeux, au contraire de la Serbie-Monténégro (battue, elle, hier par l’Argentine 83-82), de l’Argentine donc, de la Lituanie, des Italiens et autres Espagnols. Les héros porto-ricains se nomment Carlos Arroyo, donc (24 points), ainsi qu’Eddie Casiano (4 sur 4 à trois points). Les États-Unis ont, paradoxalement, souffert dans la raquette, en plus ils ont perdu beaucoup de ballons (22). Leur adresse, aussi, fut plus que suspecte (35% dont 13% à trois points). Les nombreux changements de Larry Brown n’y purent rien…
Mardi, il sera question de revanche, mais face à la… Grèce et dans une ambiance hostile, la tâche américaine ne sera pas aisée.