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Playoffs européens : Pas près de passer à l’euro !

lundi 7 juin 2010, par Aurélien Hipp

Des quarts et des demi-finales en 3 manches pour finir sur une finale sèche, 9 jours d’attente pour la finale alors que le reste de la compétition est hyper-condensé. Les playoffs français comportent quelques curiosités mais ouf, nous ne sommes pas les seuls.

* France :

La finale sur un match sec ayant a priori 2 éditions devant elle avant de passer la main, vraisemblablement à une finale en 5 manches, bien que rien n’ait été confirmé par la LNB, nos chers play-offs, un temps carrément contestés, vont donc évoluer.

Depuis quelques saisons maintenant, la route qui mène à Bercy a au moins été simplifiée et fait la part belle aux équipes solides en saison régulière puisqu’elles reçoivent aux matches 1 et 3. Force est de remarquer que cela fait deux saisons maintenant que le 1er et le 2e de la saison régulière se retrouvent à Bercy, pour la paix des ménages puisque d’aucuns se plaignaient, dans le temps, de devoir jouer le premier match sur le terrain du moins bien classé.

On pourra juste se demander pourquoi il faut désormais attendre 9 jours entre la demi-finale et la finale (le temps pour les clubs de s’organiser pour Bercy, sûrement), ce qui fait largement retomber le soufflé puisque l’actualité du moment est occupée par les transferts en vue de la saison prochaine, et aussi pourquoi le public français a été privé d’une des belles à la télévision vendredi dernier. On se demande bien quels impératifs exigeaient la tenue des deux matches décisifs vendredi à 19h en plein match de l’équipe de France de foot.

* Allemagne :

A la limite, rien de saugrenu chez nos amis allemands, champions de la régularité (qui en doutait) sur le format puisque cette année, pour aller en finale, c’est 3 séries au meilleurs des 5 manches. Le côté original en Bundesliga tient plutôt cette saison au fait que les têtes de série 1 à 4 ont toutes été éliminées et que la finale se joue entre le 5e et le 6e. Et également dans le fait qu’on ne joue jamais deux fois consécutivement sur le même terrain, il faut toujours se déplacer au match suivant ! Ce qui rajoute au suspense déjà bien présent, l’Allemagne étant un des championnats les plus "instables" d’Europe, dans le sens où la logique est rarement respectée et où tout le monde bat régulièrement tout le monde dans un joyeux désordre de rosters super américanisés.

* Grèce :

Aussi ouverte que les championnats de football écossais et portugais, la ligue ESAKE a une nouvelle fois offert aux supporters athéniens une finale rouge contre vert, à savoir Olympiacos contre Panathinaikos. La curiosité locale : une série en 7 manches pour déterminer la 3e place. Maroussi et Panellinios doivent trouver le temps long.D’autant que le format va crescendo en Grèce : au meilleur des 3 manches, puis des 5.

* Italie et Espagne :

RAS, 3 manches pour le premier tour, 5 pour les demi et la finale. Il faudrait prendre le temps de vérifier mais il serait surprenant de voir que le format change tous les ans. De toute façon, Sienne et Barcelone vont gagner, c’est même pas marrant.

* Israël :

Peut-être le plus curieux des formats. 1 an de basket pour se demander qui pourra bien défier le Maccabi Tel Aviv en finale. Pas la peine de se demander pourquoi, après des quarts en 5 manches, le Maccabi reçoit le F4 dans sa propre salle. Il fallait le faire exprès pour trouver le moyen de ne pas s’imposer comme cette année.