D’un côté, le CSP Limoges, un grand nom du basket français, en plein renouveau. De l’autre, Poitiers, toujours inattendu, mais en finale pour la deuxième année consécutive. Deux publics chauds comme de la braise, pour ce qui s’annonce une finale palpitante. Et pourtant...
Et pourtant Limoges est une sorte de miraculé. Bons durant toute la saison, mais plutôt moyens dans l’ensemble, les Limougeauds étaient loin d’attirer les pronostiqueurs, eux qui ont changé d’entraîneur juste avant les play-offs. Mais Eric Girard n’est pas n’importe qui. La preuve. Après avoir sorti Clermont en deux manches, sans l’avantage du terrain, le CSP a récidivé en étrillant littéralement le Paris-Levallois dans sa salle de Beaublanc, où l’émotion était palpable au coup de sifflet libérateur. C’est donc en outsider désigné que le grand CSP jouera son retour parmi l’élite. Face à un autre outsider !
Poitiers, à l’image de son entraineur Ruddy Nelhomme a avancé masqué toute la saison, malgré une deuxième place en saison régulière. Une preuve : "nous jouions le maintien, maintenant, tout est envisageable". Les propos du technicien poitevin ont semble-t-il été entendus.
Vainqueur de Nantes en match d’appui en quarts de finale, Poitiers s’est ensuite incliné dans sa salle face à Bourg-en-Bresse. Avant d’égaliser sur terre bressane. Un nouveau match d’appui était donc nécessaire. Mais il n’y a pas eu de match. En menant 15-0 , au bout de sept minutes, les Poitevins ont ensuite géré le score, s’imposant finalement 69-49, et décrochant une nouvelle finale à Bercy. Face à de tristes Bressans, réduits à 24 d’évaluation collective (2/23 à 3pts), Poitiers était serein. Et luttera pour la montée. Une chose est sûre, la formation qui rejoindra Paris en ProA sera une belle surprise. ALors, CSP ou PB86 ?