- Tomas Delininkaitis
Comme la veille, les 2 quarts de finale auront proposé 2 scenarii complètement opposés. Pour les 2 matches serrés, regarder Espagne-Serbie (le meilleur quart de finale) et USA-Russie. Pour voir une équipe euphorique broyer son adversaire en petits morceaux, regarder la Turquie face à la Slovénie, ou la Lituanie contre l’Argentine.
Il n’y eu finalement pas de match, mais à ce niveau, quelle équipe peut tenir le choc quand elle subit une telle salve de tirs à 3pts ? Certes, on connu la défense argentine plus féroce (60% de réussite pour les hommes de Kemzura à la mi-temps), mais elle confirme son ultra Scola-dépendance. Bien que finissant avec 13pts, le meilleur marqueur du mondial rate trop de choses en ce début de match, même sans opposition. Portée par son adresse, la Lituanie n’a même pas besoin de Kleiza, qui marque son premier panier peu avant la mi-temps.
Dépassée, saoulée de tirs longue distance, l’Argentine est écœurée et s’en remet à des initiatives parfois un peu forcées de Delfino. L’ailier des Bucks fait honneur à son rang avec 21pts mais est trop seul pour alimenter la marque avec Scola (en 2e mi-temps) et Jasen, tandis que la Lituanie a une armada de 2/3 qui peuvent à loisir armer de loin ou pénétrer.
En fin de match, l’écart revient de 32 (85-53) à 20pts mais avec ses 7 joueurs à plus de 10pts, la Lituanie était proprement injouable. A noter que Gecevicius n’est pas entré en jeu, sans raison apparente connue. Pas un problème pour coach Kemzura, Kalnietis (12pts), Pocius (14) ou Denilinkaitis (14) ont pris le relais !
Les verts n’auront pas besoin de motivation face à Team USA mais l’argentine devra se coltiner la Russie dans le ballet des matches de classement où certaines équipes déploient une implication toute relative. Un petit break avant le grand week-end qui s’annonce à Istanbul, dans le Sinan Erdem Dome mais aussi dans toute la ville avec les fêtes de fin du ramadan.