- Mario Bennett au dunk
- Photo : Tuan Nguyen - www.ngtuan.com
Alors qu’on aurait pu s’attendre à voir les Orléanais intimidés par l’enjeu et l’environnement de Bercy, les joueurs de Philippe Hervé entraient très bien dans le match à l’image d’un Ahmed Fellah percutant. Sur un panier primé, l’ailier américain Ben Dewar permettait à l’Entente de mener 10 à 2. Mais les Dijonnais revenaient rapidement profitant de l’adresse de Maleye N’Doye et de la présence rassurante à l’intérieur de la paire Lux - Bennett. L’intérieur américain d’Orléans, BJ McFarlan, assurait la marque pour l’Entente mais les Orléanais étaient finalement menés d’une longueur à l’issue du 1er quart-temps sur une claquette de TJ Lux.
Le début du 2ème quart-temps était calamiteux pour la formation orléanaise qui inscrivait son premier panier après plus de 5 minutes de jeu après avoir encaissé un 12-0. C’est Mohamed Kanté qui stoppait l’hémorragie (30-19). Les Orléanais tentaient ensuite de se rapprocher mais Philippe Hervé écopait d’une faute technique avant la mi-temps et la JDA regagnait les vestiaires avec 9 pts d’avance (35-26).
Après la pause, les Dijonnais ne relâchaient pas leurs efforts et profitaient de la domination de TJ Lux dans la raquette pour infliger un 6-0 à leur adversaire. L’Entente ne voulait cependant pas lâcher et finissait très bien cette 3ème période grâce aux efforts conjugués de McFarlan et Aka. Ainsi, Orléans n’était plus qu’à 4 pts de la JDA : 46-42. Mais Vato inscrivait un panier primé pour donner un peu d’air à son équipe à la fin du 3ème quart-temps (51-44).
- TJ Lux élu MVP
- Photo : Tuan Nguyen - www.ngtuan.com
Les Dijonnais parvenaient à conserver leur avance dans le début de l’ultime quart-temps avant de commettre quelques pertes de balle qui permettaient aux Orléanais de revenir quelque peu au score grâce à leurs contre-attaques (62-57 à un peu plus de 3 minutes de la fin). Mais la JDA ne voulait pas se faire rejoindre et les intérieurs bourguignons, Vato puis Lux, se chargeaient de refaire l’écart (66-57 à 1 minute du terme). Les coéquipiers d’Ahmed Fellah ne parvenaient pas à s’approcher de nouveau. Le favori dijonnais l’emportait donc finalement sur le score de 66 à 58.
Les réactions :
Philippe Hervé
On a manqué un peu de réussite individuellement aux tirs. Nous avions les occasions sur les secteurs intérieurs & extérieurs. Si nous avions pu positiver nos tentatives, nous n’aurions pas eu à courir après 10pts.
C’est un paramètre pas forcément maitrisable dans un contexte de finale à Bercy. Je suis très fier de ce que mes
joueurs ont fait. On a fait ce qui était prévu notamment défensivement.
Le seul regret que je puisse avoir, c’est qu’on ait pas cherché à exploiter du
jeu de courses, trouver les
intérieurs très rapidement. Physiquement, on était mieux que ces dernières
semaines. En courant plus, on peut peut-
être faire basculer le match.
Ahmed Fellah :
4/20 à 3pts, c’est une stat que l’on finit par payer. Nous ne pouvions de toute
façon que tirer du bonus de ce match
la. Cette finale peut nous servir pour la suite de la saison, et nous préparer à
notre véritable objectif cette
saison, la montée en ProA.
Yohan Blot :
Si au début nous avons trouvé des paniers faciles, ils se sont faits plus rares
au fil du match. Le stress, la
taille de la salle, peuvent expliquer notre maladresse. Mais je rejoins Ahmed,
ce n’est que du bonus, le club va
sortir grandi de cet événement et cette équipe va marquer son histoire.
Jacques Monclar :
Orleans a certainement plus un basket de ProA que de ProB. Il faut leur rendre
hommage, car nous à Dijon nous avons
fait un bon match. Je suis fier de mon équipe, car gagner un trophée représente
énormément pour un club, une ville.
Maleye N’Doye :
Nous nous étions bien préparés, et en suivant les consignes du coach, tout en
sachant que ça allait être dur, nous avons géré. Des joueurs comme Laurent Sciarra apportent leur expérience, cela a été très utile.
TJ Lux :
Mon année a connu des hauts et des bas. Tout le monde sait comment je suis arrivé à Dijon et dans quelles
dispositions. Depuis, j’ai trouvé une vraie équipe. Chaque fois que vous êtes coupé d’une équipe, vous arrivez dans
votre nouveau club avec un surplus de motivation. Gagner la coupe de France était un peu ma revanche personnelle et j’avais envie de prouver à Pau que je pouvais faire des choses. Gagner la coupe nous a montré ce dont nous étions
capables, nous espérons maintenant poursuivre avec les playoffs.