- Carl Ona Embo - Edwin Jackson - Antoine Diot
Carl peux-tu présenter Antoine ?
Antoine, je sais qu’il vient de Bourg en Bresse, mais je ne le connais pas plus puisque c’est la première saison que je joue avec lui. C’est un super meneur qui m’inspire. On est aussi rapide l’un que l’autre, il a bon shoot et il très gère bien la balle.
Antoine, peux-tu présenter Edwin ?
Alors Edwin vient de Lyon. Son père (Skeeter) était basketteur pro donc il a grandi dans le milieu du basket. On a fait les sélections régionales ensemble et on était dans le même pôle. A l’INSEP, on est dans la même chambre depuis deux ans, c’est un vrai ami. Sur le terrain, c’est un gros shooteur. On arrive à se trouver vraiment très bien grâce à des automatismes acquis au fil du temps. Ses 45 points qu’il a marqués en N1, c’est... énorme. Etre meilleur marqueur de N1, ce n’est pas rien.
Edwin, peux-tu présenter Carl ?
Carl je l’ai vu pour la première fois au tournoi de Fréjus en minimes. Avant le tournoi, on n’avait jamais entendu parler de lui. Mais à la fin, tous le monde s’est dit que c’était lui qui nous avait causé le plus de problèmes. Ensuite on a fait la préparation pour le championnat d’Europe cadets. Malheureusement, il n’avait pas été retenu. Ensuite, j’ai vu qu’il faisait de bonnes choses avec Cholet. Et puis cet été, il a été retenu comme nouveau meneur de l’INSEP. Il est vraiment rapide et son maniement de balle est excellent. Il est en train de travailler son shoot avec les coachs et ça paye. Enfin, je pense qu’il doit encore progresser un peu physiquement pour pouvoir être à l’aise en pro.
Au poste 1-2 en provenance de l’INSEP, il y a eu Tony Parker, Marco Pellin et Aldo Curti et maintenant vous trois...
Antoine : L’INSEP a montré ces dernières années qu’elle avait formé des grands meneurs. Est-ce que nous nous en serons, je ne suis pas sur mais je l’espère et on va tout faire pour suivre les traces de ceux qui nous ont précédés.
Carl : On voit que les meneurs qui sont en ProA maintenant ont un rôle très important dans leur équipe. Ca nous donne envie de progresser et de continuer de travailler. Et puis être à l’INSEP donne un autre statut. En centre de formation classique, on n’a pas la même exposition alors que quand tu joues à l’INSEP, chaque coach te connaît.
Est-ce qu’on vous retrouvera tous les 3 en équipe de France cet été ?
Carl : Pour les championnats d’Europe, j’espère que je ferai partie de la sélection. Par contre, le championnat du monde, c’est quasiment sûr que je ne le ferai pas. Par rapport à l’été dernier et leur titre de champion d’Europe. C’est vraiment très fort ce qu’ils ont fait. J’ai suivi toute la compétition sur le site de la fédé. Même après leur match contre l’Islande (ndlr, défaite), ils ont sû rebondir. J’espère qu’on pourra refaire ça cet été.
Edwin, pourquoi le choix de l’ASVEL ?
Je pense que c’est un bon choix de carrière car je serai proche de ma famille et c’est un facteur important pour moi. Le coach m’a garanti que j’aurai du temps de jeu si je m’entraîne dur et que je montre que je peux jouer.
Antoine, sais-tu où est ce que tu vas jouer la saison prochaine ?
Je ne sais vraiment pas où je vais signer l’année prochaine. En fait, on n’a pas encore reçu les propositions des clubs. L’INSEP retarde au maximum l’heure des choix. Avec Patrick Beesley, on devrait voir ça début avril et ensuite on ira visiter les clubs. Je vais regarder le projet sportif en premier avec un temps de jeu qui me permettrait d’apprendre le métier.
Carl, quelle est ta situation ?
En fait, ce n’est pas sur que je retourne à Cholet la saison prochaine. Mais ma position est un peu compliquée car d’après la liste de l’INSEP, je suis intouchable donc je ne recevrai pas les propositions des clubs. Ce qui est sûr, c’est que Cholet m’a donné ma chance en Espoirs très rapidement lors de ma première année. Et je leur en suis reconnaissant pour ça. Mais je souhaiterais avoir plusieurs choix et opter pour le projet qui me correspond le plus, quelque soit le club.