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Pro A - 11ème journée : Orléans et l’ASVEL se rebiffent, Le Mans toujours en tête

samedi 19 décembre 2009, par Fabien Mougeot

Les équipes d’Euroligue vont mieux, et pas seulement sur la scène européenne. Plutôt mal en point, ils reviennent dans la course à la Semaine des As, tandis que le Mans caracole toujours en tête.

Duel d’extrême entre un MSB qui n’a concédé qu’une seule défaite et un SPO Rouen qui n’a gagné qu’un seul match. De match, il n’y en eut point (64-85), tant la domination mancelle fut écrasante. Malaxés aux rebonds (17 contre 32), les Rouennais, qui pâtissaient de l’absence de Chatfield, Hachad et Thioune, n’ont pu compter que sur l’adresse de Nascimento (22 pts à 11/14, 5 rbds, 2 pds, 25 d’évaluation) ou sur le double-double de Poupet (11 pts à 4/9, 4 rbds, 11 pds, 16 d’évaluation). Côté manceau, un succès collectif, avec cinq joueurs au-dessus des 12 points : 19 pts, 4 pds pour Spencer ; 18 pts pour Diot ; 12 pts, 5 rbds, 3 pds pour N’Doye ; 12 pts, 3 rbds pour Yango ; 12 pts, 3 pds pour Salyers.

Les Choletais ont démontré face au PLB que l’absence de Linehan n’est pas trop pénalisante (90-75). Monstrueux aux rebonds (44 contre 27), grâce à l’abattage phénoménal de Falker (17 prises dont 8 offensives, pour aller avec ses 12 pts, 4 ints et 2 ctres - soit 31 d’évaluation). A côté du sosie de Doc Gynéco, les sept autres joueurs ont tous dépassé les 7 points, dont 15 pts, 5 rbds pour Gelabale et 15 pts, 6 rbds pour Robinson. Au Paris-Levallois, beaucoup de maladresse (41 %), sauf à 3 pts (45 % !). Vassallo a artillé (18 pts à 6/15, 4 rbds) en vain.

A l’heure d’aller aux Docks Océane, l’ASVEL avait l’obligation de gagner. Et l’équipe de Vincent Collet a démontré qu’elle était en pleine bourre : 66-103, une boucherie en règle ! Chamberlain (-4 d’évaluation) et Jomby (-1) à l’ouest - c’est normal me direz-vous ! -, c’est le pivot Romain Duport qui a signé son meilleur match de la saison : 17 pts à 7/8, 7 rbds, 25 d’évaluation. Le collectif asvélien a été monstrueux : 29 passes décisives contre 8 balles perdues ! Quand on ajoute 61 % à 2 pts et 54 % à 3 pts, on comprend que les Havrais n’avaient aucune chance. Alors qu’en début d’année, il n’y avait que l’axe 1-5 (Dixon-Traoré) qui brillait, dorénavant ce sont les postes 2-3-4 qui brillent : Mindas Lukauskis fut plus complet que jamais (13 pts, 5 rbds, 6 pds, 4 ints, 27 d’évaluation), guidant Victor Samnick (19 pts, 6 rbds, 23 d’évaluation), Ben Dewar (16 pts, 3 pds, 3 ints, 21 d’évaluation) et Rawle Marshall (15 pts, 5 rbds, 20 d’évaluation).

L’autre équipe d’Euroligue, Orléans, n’a fait qu’une bouchée de la SIG (99-71), grâce à un terrifiant 26-1 en 4’20 à cheval sur le 2e et le 3e quart (de 40-39 à 66-40 !). Covile a profité de l’absence de défense de Simon pour signer son record en carrière en France (21 pts, 6 rbds, 2 ctres, 25 d’évaluation), Moerman s’est régalé aux rebonds (16 pts, 11 rbds, 23 d’évaluation), ainsi que Vaty (10 pts, 7 rbds, 15 d’évaluation). Vous l’aurez compris, le secteur intérieur orléanais a écrasé son homologue strasbourgeois, notamment aux rebonds (48 à 23 !). Côté SIG, Heurtel a fait étalage de son talent en attaque (18 pts à 7/11), mais à l’image de toute l’équipe, sa défense a été désastreuse.

Autre équipe mal classée, le Chalon de Gregor Beugnot. Le déplacement chez les tontons flingueurs d’Hyères-Toulon ne s’annonçait pas simple. Pourtant, les Chalonnais ont mené en première période (31-40), avant de lâcher prise (75-70). Comme d’habitude, Sene a été rentable (15 pts, 6 rbds, 4 ctres), Obasohan a artillé de loin (20 pts à 4/9 à 3 pts, 3 rbds, 3 pds, 3 ints) et le vétéran croate Hrvoje Perincic signe la meilleure évaluation varoise (10 pts, 9 rbds, 2 ints, 18 d’évaluation). A Chalon, le toujours impeccable Blake Schilb a fait son job (19 pts, 4 rbds, 3 ints, 22 d’évaluation), Tillman a lutté dans la peinture (17 pts, 7 rbds), mais l’ensemble de l’équipe a failli en attaque (seulement 11 pds, 7/29 à 3 pts !).

Vichy, une des équipes poil-à-gratter du championnat, a fait tomber le SLUC (74-66). Issa a régné comme d’habitude dans la peinture (12 pts, 9 rbds, 3 ints, 21 d’évaluation), et Kareem Reid a signé un triple double de bon aloi : 17 pts, 11 pds, 10 fps, 5 rbds, 29 d’évaluation. L’attaque nancéienne a été prise dans l’étau auvergnat : 10 pds pour 17 bps, seulement 43 % à 2 pts. Ricardo est sous les 10 d’évaluation (8 en l’occurrence) pour la première fois de la saison, et c’est son frère Jeff qui réalise, a contrario, l’un de ses meilleurs matches, face à l’une de ses anciennes équipes : 18 pts, 5 rbds.

Le revers nancéien profite aux Roannais, qui n’ont pas tremblé pour prendre la mesure du promu pictavien (82-62). Brower a collectionné les rebonds (12), permettant à Nsonwu de se concentrer sur l’attaque (22 pts à 7/8, 8/9 aux lfs). Le collectif de la Chorale a été remarquable (21 pds pour 8 bps). Poitiers, désastreux en attaque (38 % d’adresse générale, seulement 11 pds), ne put s’en remettre que sur Pape Badiane (11 pts, 6 rbds, 3 ctres, 16 d’évaluation).

Enfin, la JDA espérait se relancer en recevant les trublions nordistes du BCM. Las ! encore raté ! Dans un match archi serré, ce sont les visiteurs qui empochent la mise (81-83). En l’absence de Fazekas, Kruplija a été énorme (21 pts à 7/10, 8 rbds, 29 d’évaluation) et M’Baye a retrouvé de l’adresse (14 pts à 6/10). Mais l’abattage de JK Edwards (23 pts, 7 rbds, 24 d’évaluation), l’adresse de Woodside (20 pts à 6/10) et la polyvalence de Bokolo (14 pts, 5 fps, 3 rbds, 6 pds, 3 ints, 22 d’évaluation) ont permis de compenser le 2/11 d’Akpomedah et la rapide blessure de Lewin.

Au classement, Le Mans (10-1) a toujours une longueur d’avance sur Cholet (9-2) et Gravelines (8-2). Roanne est en embuscade (8-3). Dans la lutte pour la SDA, Orléans a fait la bonne opération en rattrapant le SLUC à la 6e place (6-5), tandis que l’ASVEL (4-7) lorgne sur la 8e détenue par le Havre et Paris-Levallois (5-6). Le trio SIG-Chalon-Rouen ferme toujours la marche.