- John Ford
- Photo : Yannick Donzé
John Ford est sorti de l’université de Colorado State en 2000. Puis il a successivement évolué en Lituanie (Sema Panevezys), en IBA (Des Moines Dragons), en CBA (Rockford Lightning), en ABA (Kansas City Knights) et enfin en Finlande (Componenta Karkkila) lors de la saison 2002-2003. La saison suivante, il évolue à Quimper avec qui il termine à la première place du championnat de N1 permettant au club du Finistère d’obtenir son billet pour la Pro B. MVP du All Star Game de N1, il était considéré comme le meilleur pivot du championnat fédéral : 18,7 pts et 7,8 rbs.
Essayé par Nanterre en septembre 2004, il est finalement confirmé pour la saison par le club des Hauts-de-Seine et signe une très belle première année en Pro B : 14,0 pts à 55,8 % et 6,9 rbs en 29 min. Il rejoint alors l’ambitieux club de Besançon et permet à la formation de Germain Castano d’accéder à la Pro A au terme d’une très belle saison : 18,2 pts à 60,2 % et 8,1 rbs en 35 min. Resté dans le Doubs pour la saison 2006-2007, il n’aura pas loupé ses débuts en Pro A en étant l’un des éléments les plus réguliers du BBCD sans parvenir à éviter la descente de son club : 15,4 pts à 51,9 % et 5,7 rbs en 33 min.
Pour demeurer en Pro A, il s’engage l’été dernier en faveur de Chalon-sur-Saône. Malgré les difficultés collectives que traverse la formation de Greg Beugnot, Ford reste à son meilleur niveau terminant meilleur marqueur et rebondeur de l’Elan : 14,2 pts à 64,1 %, 6,2 rbs et 1,0 ct en 28 min.
Bon attaquant, contreur réputé, Ford apportera de la verticalité à la formation d’Alain Thinet à défaut de physique. Après son court intermède bourguignon, il effectuera donc son retour au sein du club bisontin pour la plus grande joie des supporters du BBCD.
- Hamed Fellah
Originaire de Juvisy dans l’Essonne, Fellah a débuté le basket en région parisienne et est passé par le club de Ris-Orangis avant d’intégrer le centre de formation de Cholet. Ne trouvant pas véritablement ses marques au sein de la structure du club des Mauges, il choisit rapidement de rejoindre le club voisin d’Angers qui lui propose du temps de jeu en Pro B. Il effectue ainsi 3 saisons sous les couleurs angevines dans un rôle de doublure sur le poste de meneur : 2,7 pts à 37,5 % et 2,7 pds en 13 min.
Pour obtenir encore davantage de responsabilités, il opte pour la N1 et le club de Nanterre où il se révèle en tant que meneur principal : 12,3 pts à 52,9 % et 6,1 pds en 28 min. Fort de cette belle saison, il est alors contacté par Saint-Etienne qui lui propose de revenir en Pro B avec un vrai rôle. De 2002 à 2005, il s’épanouit dans le Forez sous la houlette d’Alain Thinet et devient l’un des très bons meneurs français de la division : 10,5 pts à 49,2 % et 5,9 pds en 31 min.
L’ambitieux club d’Orléans fait alors appel à ses services pour emmener sa formation vers la Pro A. Et Fellah répond présent puisque la troupe de Philippe Hervé et lui s’imposent en finale de Pro B à Bercy pour s’offrir à la fois le titre de champion de France de Pro B et un billet pour l’élite : 7,7 pts à 46,3 %, 2,8 rbs et 4,4 pds en 28 min. Lors de la saison 2006-2007, pour sa première expérience en Pro A, il ne déçoit pas et est une des révélations du championnat sous le maillot de l’Entente : 5,5 pts à 46,7 %, 3,1 rbs et 4,4 pds en 25 min. La saison dernière aura cependant été plus décevante pour Fellah qui n’aura pas su conserver le même niveau de performance que la saison précédente : 3,5 pts à 40,0 %, 2,9 rbs et 2,6 pds en 24 min.
Vrai meneur-organisateur, joueur de tempérament, Fellah apportera son expérience au club bisontin et retrouvera à Besançon Alain Thinet, l’entraîneur qui lui avait fait confiance en Pro B à Saint-Etienne. Il formera une paire de meneurs français avec Simon Darnauzan, l’un des tous meilleurs meneurs de Pro B qui découvrira quant à lui la Pro A la saison prochaine.
- Raphaël Desroses
- Photo : Yannick Donzé
Passé par les centres de formation de Poissy-Chatou puis de Montpellier, Desroses avait ensuite tenté l’aventure américaine. Il était ainsi passé par 2 JuCo, Central Florida et Garden City, avant finalement de choisir de rentrer en France. Plutôt satisfaisant lors d’un essai avec Cholet, le club des Mauges choisit de le signer pour la saison 2003-2004. Il réalisa une bonne saison avec le club choletais apportant toute son énergie en sortant du banc : 4,3 pts à 47,7 % et 2,8 rbs en 13 min. La saison suivante, il avait rejoint Roanne où l’attendaient un poste de titulaire et davantage de responsabilités. Mais il perdit la confiance de coach Choulet et finit la saison avec des stats décevantes : 4,8 pts à 38,1 % et 3,0 rbs en 19 min.
Pour se relancer, il avait donc choisi de descendre d’un étage et s’était engagé avec Angers. Durant la saison 2005-2006, il a multiplié les belles prestations sous le maillot angevin faisant de lui l’un des tous meilleurs ailiers de Pro B et le MVP français de la division : 15,6 pts à 43,3 %, 4,5 rbs et 1,7 pds en 31 min.
Après avoir prolongé son contrat de 2 saisons lors de l’été 2006, il aura connu une saison 2006-2007 plus difficile d’un point de vue collectif puisque l’ABC finit lanterne rouge et donc relégué en N1. Il aura quant à lui conservé des stats quasiment identiques : 13,4 pts à 42,5 %, 4,6 rbs et 2,1 pds en 33 min.
Malgré des contacts en Pro A, il privilégie alors l’offre du relégué Bourg qui lui propose un rôle majeur dans l’optique de remonter rapidement en Pro A. Au sein de la formation bressane, il aura confirmé son statut de joueur français dominant en Pro B terminant meilleur marqueur de la JL : 13,8 pts à 48,6 %, 4,5 rbs et 1,8 pd en 31 min. Blessé pour les play-offs, il n’aura cependant pas pu permettre à Bourg de revenir en Pro A.
Athlétique, shooteur correct, Desroses effectuera avec Besançon son retour en Pro A après 3 saisons en Pro B où il se sera forgé une solide réputation d’attaquant.
- Tommy Gunn
- Photo : Xavier Beaurain
Originaire de Syracuse, Gunn est passé par la prep school de Bridgton Academy avant de rejoindre les rangs de l’université peu cotée de Middle Tennessee State où il aura accompli l’intégralité de son cursus universitaire. Sa saison freshman est correcte (9,2 pts, 3,0 rbs et 1,7 pds) et il confirme lors de la saison 2001-2002 récoltant du même coup une "All-Sun Belt Conference Honorable Mention" (12,5 pts, 3,9 rbs et 1,9 pds). Il poursuit sa progression lors de son année junior (15,9 pts, 4,1 rbs et 2,3 pds) et quitte finalement le campus au printemps 2004 avec une nomination dans la "All-Sun Belt Conference 1st Team" : 16,0 pts, 5,2 rbs et 2,1 pds.
Après un été 2004 passé au sein des Jackson Rage dans la ligue mineure WBA, il débute véritablement sa carrière professionnelle aux Pays-Bas en s’engageant pour la saison 2004-2005 en faveur des Eiffel Towers de Nimègue. Il leur permet d’atteindre les demi-finales du championnat (15,0 pts, 4,8 rbs et 2,6 pds) et participe également à la coupe ULEB : 11,2 pts à 56,1 %, 3,2 rbs et 1,8 pds.
La saison suivante, il est de retour sur le sol américain en signant pour les Nashville Rhythm qui évoluent en ABA, autre ligue mineure. Malheureusement pour lui, l’équipe disparaît en décembre 2005 mettant un terme prématuré à sa saison.
Après un été 2006 qui le voit passer chez les Murfreesboro Musicians en WBA où il a réalisé quelques cartons offensifs, il rebondit de l’autre côté de l’Atlantique en rejoignant l’Etendard de Brest. Sur la pointe de la Bretagne, il démontre rapidement toutes ses qualités offensives en devant l’une des gâchettes les plus redoutées de Pro B : 16,1 pts à 50,8 % (49,3 % à 3 pts), 4,3 rbs et 3,4 pds en 28 min.
Un statut qu’il confirmera la saison dernière à Poitiers où il suit son compatriote et coéquipier à Brest, Kenny Younger. Au sein du club pictavien qu’il emmènera jusqu’en finale à Bercy, il réalise une nouvelle belle saison en dépit d’une adresse en baisse : 15,6 pts à 46,0 % (36,4 %), 3,5 rbs et 1,9 pd en 29 min.
Bel athlète, fort shooteur, Gunn connaîtra avec Besançon sa première expérience en Pro A. Jouissant d’une solide réputation en Pro B, il devra démontrer dans le Doubs qu’il peut élever son niveau de jeu pour s’imposer dans l’élite hexagonale.