Pro A : Ralph Mims à Roanne

Ralph Mims

Le coup de force de Marc-Antoine Pellin il y a 3 saisons, c’est-à-dire prendre la place de titulaire du traditionnel meneur US modèle réduit et non drafté déniché chaque année par JD Choulet, aura changé nos habitudes. Dorénavant, c’est le poste 2 psychopathe du scoring qui évoluera aux côtés de "Marco" que nous attendons chaque intersaison à Roanne.

Dewarick Spencer, Brion Rush, Chris Monroe, il faut dire que la filière présente beau et que Roanne aura fait de sacrés coups de recrutement sur ces postes&profils-ci. Ralph McGraw Mims, nouveau venu dans la Loire, aura donc la lourde tâche de succéder à de glorieux ainés qui ont illuminé la Pro A de leurs talents respectifs, à des degrés de réussite divers cela dit.

Au contraire des 3 poids lourds pré-cités, Mims affiche un profil plus obscur, quoique loin d’être inintéressant. Spencer auteur de gros matches face à France A’, Rush et Monroe scoreurs patentés d’Italie, étaient tous arrivés en France précédés d’une réputation déjà flatteuse. Sans manquer de respect à Ralph Mims, 13,4 points par match et 38% à 3pts à Antalya (6e du championnat truc) suscitent pour le moment un intérêt certain mais pas encore la passion démesurée.

Choisi par Choulet notamment pour "ses qualités au shoot", comme l’indique le site internet de la Chorale, Mims ne devrait logiquement pas décevoir dans ce domaine. Mais son arrivée augure peut-être d’un changement de stratégie de Jean-Denys Choulet qui avait laissé entendre qu’il élargirait sa rotation cette saison, après avoir subi la longueur de banc nancéienne en playoffs.

Sorti de Florida State en 2008 (11,6 pts et 4,7 rbs), Ralph Mims arrivera donc en France nanti d’une première expérience européenne à 2 volets (11 matches à Pinar Izmir, puis 18 à Antalya).

A n’en pas douter, Roanne sera un défi d’un autre niveau d’autant qu’il sera le seul shooteur vraiment fiable aux côtés des percutants Pellin, Amagou, Diabaté. Un contexte tout de même plutôt favorable pour continuer à progresser et montrer que Coach Choulet avait vu juste avec lui.