Un effectif complètement remodelé, une pré-saison exemplaire mais une blessure qui vient tout détruire dès les premiers matchs c’est les mots que le staff strasbourgeois a répétés et répète encore pour expliquer leur début de saison. La veille du premier match, Eric Girard, qui avait déjà perdu Aymeric Jeanneau pendant l’été, perd Lonnie Cooper et voit le début du championnat lui filer sous le nez. Le futur leader, Roanne, vient à Strasbourg gagner le premier match au Rhénus. Une écrasante (+29) victoire face à Pau semble montrer la bonne voie, hélas gagner contre Pau en Pro A n’est plus un exemple.
Les défaites s’enchaînent sauf en ULEB Cup où comme ses compatriotes la SIG représente dignement la France. Lonnie Cooper revient très tôt après une opération à la cheville, ses perfs sont calamiteuses la SIG continue de perdre, la pression monte et finalement un peu à la manière du Mans, lorsqu’en coupe d’Europe la SIG perd, en Pro A elle regagne. Avant la trêve de noël, Strasbourg pointe à la 9e place aux portes de la Semaine des As. Chuck Eidson, qui est actuellement en négociation avec la SIG pour renouveler son contrat, est une grande satisfaction, il est le remplaçant parfait de Ricardo Greer. Le catapulté, Dirk Mädrich, pourrait devenir un très grand joueur de Pro A avec plus de temps de jeu et un esprit plus apte au combat.
Cependant, la SIG qui est cataloguée comme une équipe de shooteurs n’est absolument pas régulière dans ce domaine et leur défense n’a plus l’ancrage des deux précédentes années.
Cela n’a pas empêché Strasbourg de réaliser une série de 7 victoires d’affilée. Le retour de Sacha Giffa a donné une nouvelle dimension à l’équipe et plus rien ne peut arrêter la SIG, sauf elle-même et peut-être Nancy contre qui trois rencontres sont programmées en deux semaines.