- Trey Johnson
En effet, mis à l’essai l’an passé par Christian Monschau, Johnson avait parfaitement fait l’affaire, tant il avait été exemplaire sur le terrain et hors du terrain. Mais le BCM s’était ravisé, car l’opportunité d’engager Yannick Bokolo et Dan Mc Clintock semblait plus pertinente. Ce ne fut que partie remise.
Natif de Jackson (Mississippi), Trey Johnson est allé dans l’université de son lieu de naissance. Féroce scoreur aux Jackson State Tigers, tout en étant polyvalent (23.5 pts à 46% dont 44 % à 3 pts, 4.8 rbds, 2.3 pds, 1.4 ints en junior ; 27.1 pts à 41 % dont 33 % à 3 pts, 4.5 rbds, 2.6 pds, 0.9 ints en senior), ses performances lui valent d’être engagé par les New Orleans Hornets, avec qui il disputa cinq matches de présaison. Finalement écarté, il rejoint le club serbe de KK Hemofarm , où il ne laissa pas un souvenir impérissable (2.2 pts à 19 %, 0.7 rbds, 0.7 pds). Il finit la saison avec Bakersfield Jam en NBDL. Il y réalise des performances solides avec 12.3 pts à 46 % dont 38 % à 3 pts, 3.5 rbds, 4.1 pds. C’est à ce moment-là qu’il est tout proche de signer avec le BCM. Le BCM lui ayant préféré Bokolo, il reste aux Bakersfield Jam, où il explose littéralement (20.7 pts à 46 % dont 41 % à 3 pts, 3.8 rbds, 4.5 pds) au point d’intégrer les Cleveland Cavaliers pour 4 matches.
Pierre angulaire de l’effectif nordiste, le poste 3 échoit à un joueur talentueux, polyvalent et altruiste, qui a les capacités pour être l’une des attractions de la Pro A.