"Mon problème, c’est que je ne sais pas quel poste il joue" disait de lui Yves-Marie Vérove lorsque le petit arrière (ou meneur, c’est selon) évoluait sous ses ordres. Toujours est-il que JJ Miller (1m80, agence Courtside) peut réellement tenir les 2 postes, bien qu’il soit un scoreur dans l’âme.
Auteur de 17,1 pts et 5,5 pds par match dans le Finistère en 2002-2003, il n’est pas conservé et reste quelques mois sans jouer avant de trouver un job en Suède (Sundsvall Dragons) pour terminer la saison (la saison se termine tôt en Suède, JJ jouant 7 matches à partir de février pour 24,3 pts et 5 pds).
L’expérience lui convient, puisqu’il y retourne l’année suivante pour une saison complète où il s’épanouit complètement (2e marqueur avec 23,5 pts par match et surtout un titre de MVP du All-Star Game dont il est très fier !).
Avec cette excellente saison, il gagne le droit de viser plus haut en disputant la coupe ULEB avec les Astronauts d’Amsterdam, où il produit une ligne de stats intéressante (15,8 pts 3,2 rbs et 2,6 pds, dont un 26 pts 5 rbs 6 passes et 5 interceptions contre... l’ASVEL dans une déroute lyonnaise 76-58).
Le voilà donc de retour en France, pour 2 saisons, où il devrait partager le scoring avec Steve Ross, gros consommateur de tickets shoots mais scoreur émérite à ce niveau. S’il est presque surprenant de retrouver un tel duo en Pro B, il est significatif des ambitions de Levallois.
Reste à découvrir le reste de l’effectif de cette équipe pour lui accorder définitivement le crédit qu’elle semble s’être offert pour le moment !