Photo : O.D. Anosike, le nouveau pivot strasbourgeois
D’entrée de jeu, on va vite se rendre compte que les attaquants sont moins à leurs avantages, surtout côté lorrain, ce qui permettra à la SIG de faire un premier écart sur la base d’un 8-0, grâce à Bootsy Thornton (8 points dans le 1er quart). Seulement, Austin Nichols (9 pts) décide de lui répondre dans la foulée et le SLUC revient au score après 10 minutes de jeu.
La première différence réelle se fera entre la 14ème et la 17ème minute, les alsaciens avec un bon passage de Louis Campbell, donnant un sérieux coup de reins, profitant également des balles perdues par Nancy (8 à la mi temps pour le SLUC dont 3 pour Falker). Quant au nouveau venu Anosike, ailier fort venu du championnat italien, pigiste médical de Duport, il va d’emblée se signaler par 4 points, 1 interception et 2 rebonds en l’espace de 2 minutes... A la pause, Nancy compte 10 points de retard, et malgré la maladresse d’Antoine Diot (1/8 aux tirs), on voit mal le SLUC inverser la tendance.
Malgré les efforts des lorrains dans le 3ème quart temps, parvenant à limiter les alsaciens à 11 points marqués, on ne sentira pas vraiment les joueurs de Vincent Collet en danger. En effet, avec un duo Falker-Pietrus étonnamment discret offensivement (3 pts marqués, seulement 4 shoots tentés), alors qu’on s’attendait à ce qu’ils soient gavés de ballons, les strasbourgeois vont définitivement se mettre à l’abri à 5 minutes du terme.
Avec un Antoine Diot plus serein (2/3 aux tirs dans la 2ème temps, 8 passes décisives au final) et la patte de David Andersen (9 pts), la SIG va signer un 13 à 0 rédhibitoire en l’espace de 3 minutes. Clac de fin pour Clevin Hannah (3 pts à 1/5), Paul Harris (6 pts à 2/8) et consorts... Le plus étonnant dans l’histoire de ce match est que Strasbourg a marqué l’essentiel de ses points à l’intérieur, là où justement le SLUC est censé être dominant. Pour preuve, cette stat. surprenante : 80 % des points marqués par la SIG dans le 3ème quart l’ont été sous le cercle.
Avant les 2 matchs à Nancy, le constat est simple : Strasbourg a semble t-il trouvé un bon remplaçant à Duport (8 pts et 5 rebonds en 17 minutes pour Anosike), et tient le choc au rebond (5 prises de plus en moyenne sur les 2 matchs pour le SLUC). L’équipe d’Alain Weisz, qui ne doit son salut qu’à l’incroyable réussite de ses shooteurs au match 1, devra impérativement trouver des solutions, notamment par Randal Falker (4 pts de moyenne sur les demi-finales)...