Affiche de Sport + vendredi, les Pictaviens recevaient les Nordistes de Christian Monschau. Les locaux ont livré un combat de tous les instants, poussés par leur formidable public, pour finalement l’emporter en fin de rencontre (82-75), grâce à une tenue de balle digne de l’Euroligue (23 pds pour seulement 6 balles perdues). Un quatuor s’est illustré dans les rangs poitevins : le sniper Rasheed Wright (21 pts à 5/10 à 3 pts, 4 rbds, 5 pds pour 19 d’évaluation), l’arrière complet Tommy Gunn (13 pts à 4/8, 8 rbds, 3 pds pour 18 d’évaluation) et le duo intérieur formé du « Poulpe » Pape Badiane (19 pts à 7/10, 11 rbds, 2 ctres, 26 d’évaluation) et de Kenny Younger (16 pts, 6 rbds, 3 pds, 19 d’évaluation). Le BCM, privé de Bokolo et de Lewin, s’est battu avec ses armes. Edwards a pesé de tout son poids (sans jeu de mots) à l’intérieur (17 pts à 8/12, 13 rbds, 26 d’évaluation), Trey Johnson a artillé (23 pts à 8/14, 4/8 à 3 pts, 20 d’évaluation). En vain
Les Rouennais accueillaient les Roannais, dans un match important : les premiers ayant besoin de victoire, les secondes, qui restaient sur deux défaites, devant se rassurer et valider leur bonne place à la SDA. Mais à nouveau, les joueurs de JDC ont été trop courts, permettant aux Normands de remporter leur troisième victoire (81-76). Les dernières recrues se sont mises en valeur : Chatfield (17 pts à 3/7 à 3 pts), Rodgers (13 pts, 4 rbds, 6 pds, 16 d’évaluation) et Sanders (10 pts à 5/7, 7 rbds, 18 d’évaluation), bien aidés par l’ancien Williams (19 pts à 7/9, 4 rbds, 3 ctres, 24 d’évaluation). Les Roannais, pourtant dominateurs aux rebonds (40 contre 23), ont souffert des mauvais matches de Brower, Dia, Williams. Nsonwu a tenu son rang (15 pts à 6/7, 7 rbds, 14 d’évaluation), de même que le sniper Ralph Mims (23 pts à 7/17, 6 rbds, 18 d’évaluation).
Le derby bourguignon a profité à Chalon, qui a écrasé Dijon (90-68), à la faveur d’une entrée en matière tonitruante (30-17 à la fin du premier quart). Une grosse performance collective pour les hommes de Gregor Beugnot (114 d’évaluation), avec le polyvalent Schilb (15 pts à 6/7, 7 rbds, 5 pds, 24 d’évaluation), l’efficace Gray (28 pts à 10/17 en 30’) ou l’altruiste Everett (9 pts, 10 pds, 14 d’évaluation). Les Français se sont également illustrés : Zianveni (10 pts, 9 rbds, 3 pds, 16 d’évaluation) et Braud (12 pts à 5/6, 15 d’évaluation). Les Dijonnais, qui enchaînent leur neuvième défaite d’affilée, n’ont pu compter sur leurs leaders (0 d’évaluation pour Marshall, 2 pour Bradley). Seuls MBaye (15 pts à 6/7, 3 rbds, 3 pds, 19 d’évaluation) et Bradford (16 pts à 6/9, 6 rbds, 19 d’évaluation), ont entretenu l’illusion.
Les Havrais voulaient mettre fin à une série de quatre défaites d’affilée, qui les a ramenés dans la zone dangereuse. Mais les Varois étaient trop forts, trop adroits pour les hommes Sousa (80-100). En sérieux manque d’adresse de la part de ses leaders (1/11 pour Oguchi, 2/8 pour Taylor, 4/14 pour Blankson), les Havrais n’ont pu s’en remettre que sur le double-double du jeune (20 ans) Camara (10 pts à 5/8, 10 rbds, 18 d’évaluation en 20’), sur la polyvalence de Jomby (16 pts, 7 rbds, 6 pds, 19 d’évaluation) et sur l’efficacité de Sy (14 pts à 5/7, 4 pds, 17 d’évaluation en 19’). Côté varois, comme souvent, les individualités ont cartonné : 30 d’évaluation pour Boungou Colo (12 pts à 5/6, 11 rbds, 4 pds, 3 ints) ; 23 pour Sene, également en double-double (18 pts à 7/12, 12 rbds, 5 ctres), 25 pour Thomas (19 pts à 8/14, 8 rbds, 5 pds), 21 pour le toujours complet Pierce (17 pts, 7 rbds, 8 pds). Au total, un excellent 129 d’évaluation collective.
Entre le PLB, qui vise toujours une place aux As, et une SIG inconstante qui souhaite quitter définitivement la zone des reléguables, on pouvait s’attendre à un match serré et engagé. Ce fut le cas, avec une victoire de la SIG dans le money time (79-82). Le duel des flingueurs a tourné court, avec la déroute de Vassalo (10 pts à 2/16, mais 8 rbds et 5 pds), tandis que Roberson artillait à l’envi (19 pts à 8/12). Hamilton avait pourtant fait du dégât dans la raquette (23 pts, 7 rbds, 2 ctres, 25 d’évaluation). En fin de rencontre, les paniers décisifs ont été inscrits par Thomas Heurtel (13 pts, 3 rbds, 4 pds). On relèvera aussi les bons matchs de Darden (17 pts à 6/9, 19 d’évaluation) et Simon (13 pts, 5 rbds, 5 ctres, 17 d’évaluation) pour les hommes de Frédéric Sarre.
Face à l’une des équipes les plus accrocheuses du championnat (la JAV), le MSB s’attendait à un match piège. Grâce aux excellents matchs de Spencer (23 pts, 7 fps, 5 ints, 22 d’évaluation) et de Batista (11 pts, 7 rbds, 4 pds, 4 ints, 22 d’évaluation), il s’est tiré du guêpier (76-70). Le duo intérieur Moss (16 pts à 7/12, 5 fps, 9 rbds, 22 d’évaluation) et Issa (8 pts, 10 rbds, 2 ctres, 18 d’évaluation) a tenu la baraque du côté des visiteurs.
L’un des chocs de la journée mettait aux prises le SLUC de Ricardo Greer (auteur de la plus grosse évaluation de la saison lors de la précédente journée - 43 !) et l’Entente orléanaise. Malgré un avantage substantiel (39-31 à la mi-temps, 61-49 à la fin du troisième), les Nancéiens ont lâché prise en fin de rencontre, laissant la victoire aux joueurs de Philippe Hervé en prolongation. Pourtant, le secteur intérieur avait été énorme : 16 pts à 7/8, 6 rbds, 19 d’évaluation en 19’ pour Akingbala (auteur de 5 fautes), 18 pts à 6/8, 8 fps, 10 rbds, mais 8 balles perdues, 22 d’évaluation. Les Greer brothers ont fait ce qu’ils ont pu (18 pts à 6/12, 4 rbds, 16 d’évaluation en 42’ pour Jeff ; 10 pts, 8 rbds, 7 pds, 14 d’évaluation en 45’). Le collectif orléanais (21 pds pour 12 bps contre 19 et 24 pour les Nancéiens), traduit par les prestations de Banks (15 pts, 4 rbds, 7 pds, 3 ints, 19 d’évaluation), de Vaty (12 pts, 7 rbds), de Moerman (16 pts, 4 rbds, 3 pds) et de Dobbins (13 pts, 5 rbds), a eu raison de son homologue lorrain.
Enfin, le choc de la journée avait lieu à l’Astroballe. L’ASVEL, excellente ses derniers temps, recevait le leader choletais. Dominatrice durant tout le match, sur les ailes de Traoré (22 pts à 11/14, 4 rbds, 23 d’évaluation) et de Lukauskis (18 pts, 5 pds, 2 ints, 21 d’évaluation), l’ASVEL a pourtant dû concéder le match aux Choletais, auteur d’un excellent dernier quart (13-21) et du panier de la victoire au buzzer, signé Mejia (82-84). Ce dernier a été un poison constant (19 pts à 7/13, 6 fps, 6 rbds, 3 pds, 18 d’évaluation), de même que Robinson (23 pts à 9/14, 5/6 à 3 pts, 22 d’évaluation). Le travail de l’ombre de Falker a fini par payer également (9 pts, 7 rbds, 2 ctres, 17 d’évaluation). Collectivement, c’est la tenue de balle (7 bps) et l’adresse longue distance (11/25) qui a permis aux Choletais de conserver la première place et de perpétuer une série de victoires désormais à six.
Au classement, Cholet et Le Mans prennent un peu d’avance (12-2), devant le BCM qui lâche une longueur (10-3, avec un match en retard face à la JAV). Derrière, l’écart se creuse : Hyères-Toulon, Nancy, Roanne et Vichy sont à 8-6. Le 8e est Paris, avec un bilan équilibré 7-7. L’ASVEL a perdu toute chance de valider sportivement son billet pour la SDA (toutefois, en tant qu’organisatrice, elle est qualifiée d’office), mais peut revenir dans la première moitié du classement à la faveur des matches retour (6-8). Derrière, le classement se resserre : Rouen et Chalon, victorieux tous les deux, remontent à 3-11, menaçant fortement des Dijonnais en perdition (4-10). Strasbourg et le Havre gardent la tête hors de l’eau (5-9), mais sans aucune marge pour la suite. Dans le ventre mou, Vichy reste solidement ancré à 6-7, tandis que Poitiers partage la 9e place avec l’ASVEL et peut toujours envisager la première partie du classement.
Pour la SDA, on s’oriente donc vers un trio en tête Cholet/Le Mans/Gravelines. La 4e place se jouera lors de la dernière rencontre, entre le HTV, Nancy, Orléans et Roanne. Au petit jeu du calendrier, Hyères-Toulon reçoit Rouen, Orléans reçoit Paris-Levallois, Roanne reçoit Chalon. Seul Nancy se déplace, et pas n’importe où : au Sportica de Gravelines.