- David Noel
Devant leur bouillant public, ce sont les joueurs de Jean-Denys Choulet qui entrent le mieux dans cette rencontre. Alternant du jeu rapide avec la paire d’arrières Diabaté - Amagou et du jeu placé en s’appuyant sur le solide Uche Nsonwu "in the paint", la Chorale prend rapidement 9 pts d’avance (15-6) à la faveur d’un 6-0. Sur un joli "finger roll", l’intérieur lorrain Stephen Brun stoppe la série roannaise puis inscrit dans la foulée un tir primé pour relancer les siens. Mais les locaux conservent leur excellent rythme offensif et leur adresse dans les tirs extérieurs à l’image de Dylan Page et peuvent toujours compter sur la puissance du nigérian Nsonwu pour accentuer l’écart au terme du 1er quart-temps : 27-15. Le public peut alors profiter de l’intermède entre les 2 premiers quart-temps pour un flash mob, une initiative sympa de la part du club de la Loire.
Le 2ème quart-temps démarre sur les mêmes bases que le premier avec un Nsonwu toujours aussi inarrêtable dans la raquette, malgré la présence dissuasive de son compatriote Akin Akingbala, et un Pape Philippe Amagou insolent d’adresse (4 sur 4 à 6,25 m). L’entraîneur lorrain Jean-Luc Monschau pianote sur son banc pour trouver des solutions et c’est ainsi que Dickens et Cox viennent compenser le manque de réussite des titulaires et notamment de Ricardo Greer bien contrôlé par David Noel dont le solide physique est un atout face au buffle de Punta Cana. De son côté, Jean-Denys Choulet dispose de moins de solutions sur son banc, principalement au niveau des arrières du fait des blessures conjuguées de Mims et de Pellin. Le SLUC en profite pour revenir au tableau d’affichage grâce à la belle efficacité de Marcus Slaughter. A 1’30 de la mi-temps, Ricardo Greer inscrit ses premiers points de la soirée sur un shoot à 3 pts puis ajoute 2 lancers-francs pour ramener les siens à seulement 5 longueurs (42-37). Au moment de rejoindre les vestiaires, les Roannais ne possèdent plus que 4 petits points d’avance : 44-40.
Au retour des vestiaires, les débats s’équilibrent. Les arrières lorrains Steed Thicamboud et Jeff Greer sont enfin en réussite dans les tirs longue distance mais la Chorale répond aussitôt avec un dunk d’Uche Nsonwu aussitôt imité par Solo Diabaté qui s’envole en contre-attaque pour planter un dunk deux mains. Un 6-0 de la Chorale (55-48) auquel répond de suite le SLUC avec la puissance de Ricardo Greer et l’adresse de Stephen Brun. Le shooteur blond de Nancy réussit 2 tirs primés consécutifs avant que Ricardo Greer capte un rebond offensif et marque pour donner le premier avantage de la soirée au SLUC (57-58). Brower remet la Chorale devant grâce à 2 lancers-francs mais Ricardo Greer inscrit un nouveau tir primé pour clôturer ce 3ème quart-temps : 59-61.
Le retour d’Uche Nsonwu fait du bien à la Chorale mais le Nigérian doit sortir après avoir commis sa 4ème faute personnelle au début du 4ème quart-temps. David Noel prend alors le relais en imposant son physique des 2 côtés du terrain et, sur une réussite à 6,25 m, égalise à 66 partout. L’intérieur américain du SLUC, Marcus Slaughter, profite de l’absence de Nsonwu sur le parquet pour faire valoir son explosivité et son efficacité dans la raquette. L’adroit Dylan Page signe à son tour un tir primé pour remettre les siens devant avant que Dia puis Diabaté, sur une pénétration improbable dont lui seul a le secret, ne le relaient pour alimenter la marque et infliger un 6-0 au SLUC (72-68). Tchicamboud inscrit un lancer-franc pour mettre fin à cette série roannaise mais David Noel enregistre une nouvelle réussite à 3 pts pour creuser un petit écart (75-69 et encore 3 minutes à jouer). Le SLUC ne trouve plus de solution en attaque si ce n’est sur des lancers-francs alors que la Chorale nettoie bien son rebond avec l’inévitable Uche Nsonwu qui ne se contente pas de cumuler les prises de balle mais se montre aussi décisif en attaque. Le tournant du match intervient à 1’52 du terme de la rencontre. Sur une remise en jeu, Jeff Greer, après avoir inscrit le 2ème panier du SLUC dans ce dernier quart-temps, commet une faute sur Amagou alors que le ballon n’est pas encore en jeu. Le règlement est clair dans ce cas précis : faute anti-sportive. Amagou inscrit alors les 2 lancers-francs puis Diabaté, sur la possession suivante, fait 1 sur 2 sur la ligne de réparation ce qui porte le score à 80 à 73 en faveur des Roannais à 1’30 du terme de la rencontre. Il est alors trop tard pour des Lorrains trop maladroits dans cette dernière période. Les Roannais ne tremblent pas sur la ligne des lancers-francs et filent ainsi vers la victoire