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Michael Jordan : Il était là...

jeudi 19 octobre 2006

Pour beaucoup c’est un modèle, la raison d’une passion, un dieu même. En France, avant l’explosion de Tony Parker, Michael Jordan incarnait pour tout le monde le basketball, la Dream Team. Aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé. Mais les quelques milliers de personnes présentes à Coubertin ont pu le voir. En vrai, le crâne brillant, le sourire et sa posture qui donna à beaucoup des frissons pendant une après-midi qui restera pour toujours comme la journée où Michael était à Paris. La 4ème fois...

Le stade Pierre de Courbertin était habillé en JumpMan23 mercredi. Derrière chaque panneau, une affiche 15x4 à l’effigie de Jordan. Le rond central, la raquette, les ballons, la silhouette d’Air Jordan était présente partout. Le match des All Stars (en provenance de l’INSEP pour la plupart) était réglé comme une horloge Suisse. Chrono non arrêté. Chaque joueur avec le même temps de jeu. Même si les participants se côtoient régulièrement à l’INSEP ou en sélection, le collectif était d’un niveau relativement pauvre. Normal, chacun avait l’intention de se mettre en valeur pour être retenu par son altesse.

C’est la mi-temps, Claude Bergeaud et Richard Billant recadrent leurs joueurs. George Eddy prend son micro : il arrive ! Juste en dessous de moi, un rideau bouge. Le premier match de Jordan que j’ai vu, c’était un Chicago-Portland de saison régulière. Mercredi après midi, je l’ai vu en vrai. C’est une sensation unique. Unique comme cet homme qui marcha jusqu’à la ligne médiane sous les applaudissements. Un sourire, un regard vers ma caméra (qui était restée éteinte...). Son crâne brillant, un diamant à l’oreille, sa petite moustache, tout est là. Il regarde les jeunes jouer. Il sourit après une belle action. La hargne d’Andrew Albicy lui a apparemment plu (le petit meneur d’1m70 défendait sur Christophe Léonard 1m95).

Voilà, le match est fini. Sur le terrain, une trentaine de photographes, parmi eux des chanceux qui, avec leur téléphone portable, immortalisent le moment d’un peu plus prêt. Un certain Souarata Cissé et Kris Morlende sont aux anges. Christophe Léonard, meilleur marqueur de l’équipe de France cadets cet été, reçoit des mains de MJ le trophée et un ticket pour le Madison Square Garden, les larmes très prêts des yeux. Toujours souriant, toujours pro, le sportif, qui pour beaucoup est le sportif qui est resté au dessus de tout le monde, tous sports confondus, jusqu’à la fin de sa carrière, se redirige vers la porte d’où il est arrivé. Jordan sur le parquet de Coubertin c’est fini. Mais Jordan continue sa route à travers l’Europe puis son bout de chemin perso. Une partie de son bout de chemin s’est passé à Paris, le mercredi 18 octobre 2006. Pour toujours...

- Retrouvez l’interview de Michael Jordan en vidéo