Larry Brown ne s’attendait sûrement pas à une telle humiliation face à son ancienne équipe, à domicile de surcroît. Une défaite de 26 points. Et encore le dernier quart fut joué par les "balayeurs" comme on les surnomme en NBA.
Mais son équipe ne peut rivaliser avec cet énorme Detroit. Hier soir, tout le monde était au diapason : Richard Hamilton (26 pts, 11 sur 16 dont 2 sur 3 à 3 pts), Rasheed Wallace (23 pts, 9 sur 16 dont 4 sur 9 à 3 pts), Tayshaun Prince (18 points, 7 sur 13 dont 4 sur 6 à 3 pts). Même Delfino s’y est mis : 11 pts (3 sur 4 dont 1 sur 1 à 3 pts). Seul Billups a raté la cible, mais il a distribué (1 sur 7 aux tirs, mais 13 passes).
De leur côté, les New-Yorkais n’évoluaient pas dans la même cour : seul Eddie Curry échappait à la critique avec un bon match à l’intérieur pour 26 pts (10 sur 15 aux tirs et 8 rebonds). Ainsi que Frye (15 pts à 7 sur 15 aux tirs). En l’absence de Marbury, les Knicks avaient bien du mal à trouver des positions face à l’étouffante défense des Pistons. La maladresse aux shoots et surtout les pertes de balle (20 à New York pour 8 à Detroit) permettaient à Detroit de creuser l’écart petit à petit. Un écart qui se fit béant parfois (30 points).
Les Knicks auront bien du mal à se qualifier pour les play-offs. Leurs manques sont criants. Entre les shooteurs qui sont irréguliers et les intérieurs où Curry est trop seul. Et quand Marbury est présent, sa propension à en faire un peu trop s’ajoute pas à la morosité ambiante. Quant à Detroit, on se demande qui les empêchera d’être champions. San Antonio, pas sûr. Detroit les a battus deux fois cette saison. La voie royale est tracée.